EMPS: les tractations débutent en vue d'une alliance PS-"En Marche !"

Selon "Le Canard Enchaîné", la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entraînerait une alliance entre socialistes et macronistes.

Les masques tombent

"entre socialistes et macronistes" a deux sens : "entre des socialistes et les macronistes" ou bien "entre les socialistes et les macronistes" ?

Il est incontestable que des socialistes sont engagés avec Macron depuis le début, et du coup toujours sous la menace d'une exclusion du PS (agitée par Cambadelis).
Mais, au fur et à mesure que Macron est devenu favori dans les sondages, et Hamon loin derrière, se manifestent de plus en plus de vocations à rejoindre le favori.
Sans oublier que d'autres, centristes ou, encore plus, hors-partis ont rejoint E. Macron.

Un critère, ce sera le choix des candidats aux législatives : quelle proportion d'ex-PS, d'ex-centristes, écolos, de nouveaux et nouvelles ? Le seul engagement de parité va imposer un renouvellement.
La présélection est en cours, et (d'après le Monde) les annonces de candidats décalées après mars. à ce jour il n'y a pas de candidat investi officiellement. L'autodésignation est prématurée.
Il y a (ou il peut y avoir) des candidats à l'investiture officielle. Les arbitrages seront surement difficiles, et risquent de faire pas mal de dépité(e)s. La rançon du succès...

Citation :

Selon "Le Canard Enchaîné", la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entraînerait une alliance entre socialistes et macronistes.

Les masques tombent

Il serait plus convenable d'écrire certains socialistes comme vous pourriez rajouter certains LR,UDI et EELV Vous voulez que je vous rappelle des noms?

Je ne crois pas qu'une alliance LR EM soit envisagée

Il est inutile de coller des logos de partis aux ralliements vers Macron. Les noms des ralliés suffit à se faire une idée. Côté LR cela sent un peu le suicide collectif. Comme dans d'autres partis. On peut le concéder.

On est en pleine disruption politique. http://www.plateaufontenay.net/search?mode=searchbox&search_keywords=Disrupter&show_results=topics

Cela fait un an que cela était prévisible.

https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/190216/y-t-il-une-vie-politique-apres-les-partis

Une photo des soutiens de Macron.

Je vois beaucoup beaucoup de socialo

Oui beaucoup, beaucoup trop sans doute
Et il en viendra d'autres

Selon le nombre on pourrait assister à une recomposition de type 1920.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Congrès_de_Tours_(SFIO)

Extraits choisis

Déclaration de Léon Blum au cours du Congrès

Quel sera le nouveau parti que vous voulez créer ? Au lieu de la volonté populaire se formant à la base et remontant de degré en degré, votre régime de centralisation comporte la subordination de chaque organisme à l'organisme qui lui est supérieur ; c'est au sommet un comité directeur de qui tout doit dépendre, c'est une sorte de commandement militaire formulé d'en haut et se transmettant de grade en grade, jusqu'aux simples militants, jusqu'aux simples sections […]. Nous sommes convaincus jusqu'au fond de nous-mêmes que, pendant que vous irez courir l'aventure, il faut que quelqu'un reste garder la vieille maison […] Les uns et les autres, même séparés, resteront des socialistes ; malgré tout, restons des frères qu'aura séparés une querelle cruelle, mais une querelle de famille, et qu'un foyer commun pourra encore réunir.

oui, il faut surtout cacher que Macron est l'émanation de l'aile libérale du PS: Pierre Bergé, Strauss Kahn, Alain Minc, jean Artuis, etc.

Il faut faire croire au bon peuple que Macron est un candidat de rassemblement droite gauche afin de siphonner l'électorat de droite

Côté Udi :


Allié de LR, l’UDI a appelé samedi ses troupes à « garder le cap » dans le soutien au candidat Fillon pour se rendre « incontournables » dans « la majorité », « l’opposition » ou « peut-être la recomposition » alors qu’une dizaine de sénateurs des groupes UDI-UC (sur 42) ont annoncé dans la soirée leur ralliement à Emmanuel Macron.

Lagarde a appelé à « être clair » et « à garder le cap » afin de se « rendre incontournable dans la majorité, ou dans l’opposition ou peut-être dans une recomposition ». « Dans l’ambiguïté, on peut gagner une élection mais on ne peut pas gérer un pays », a-t-il aussi affirmé sans toutefois citer Emmanuel Macron.

« Je voterai Fillon car c’est le plus à même de redresser le pays », a affirmé le président des députés UDI, Philippe Vigier, un des rares à prononcer le nom du candidat de la droite dans cette enceinte centriste.

Exclusions et retrait d’investiture
Dans la matinée, l’UDI a « pris acte » du départ du parti Alliance centriste, qui a récemment appelé à soutenir Emmanuel Macron via son président, le député UDI Philippe Folliot, a précisé Jean-Christophe Lagarde à la presse à l’issue du conseil national, refusant de parler d’exclusion. LR a retiré l’investiture à Philippe Folliot pour les prochaines législatives.

Le fondateur de l’Alliance centriste, l’ancien ministre et député européen Jean Arthuis, a lui rejoint Emmanuel Macron depuis déjà longtemps. Il s’est néanmoins considéré samedi sur Twitter comme « exclu de l’UDI ».

Président du groupe centriste (UDI/UC) au Sénat, François Zocchetto, a évoqué des « centristes qui croient bon d’emprunter un chemin différent », comme l’Alliance centriste, mais aussi au Sénat des membres MoDem.

Une dizaine de sénateurs centristes, emmenés par Michel Mercier, ancien ministre de… François Fillon, ont signé une tribune de ralliement à Emmanuel Macron dans le Journal du Dimanche.

« Notre pays a besoin d’une majorité renouvelée et de rassemblement plutôt que d’opposition », écrivent ces sénateurs parmi lesquels Bernard Delcros (Cantal), Jean-Marc Gabouty (Haute-Vienne) ou Jean-Jacques Lasserre (Pyrénées-Atlantiques). « Emmanuel Macron propose une méthode à laquelle nous sommes fondamentalement attachés : dépasser le vote paralysant droite-gauche qui a pour conséquence qu’à chaque élection nationale le camp vainqueur ne pense qu’à défaire ce que les prédécesseurs ont fait », estiment-ils.

Par ailleurs, « Emmanuel Macron est le seul à affirmer clairement, et avec force, que le destin de la France est étroitement lié à celui de l’Europe », ajoutent-ils. « La campagne électorale que nous vivons est certainement l’une des plus calamiteuses que notre pays ait connue. Notre soutien à Emmanuel Macron repose d’abord sur la moralisation de la vie publique », soulignent-ils enfin. Plusieurs présidents de fédérations UDI ont également appelé dans un communiqué à rejoindre le candidat d’En Marche !.

L'UDI a écrit:

Notre soutien à Emmanuel Macron repose d’abord sur la moralisation de la vie publique

C'est certes important, mais le programme est avant tout à prendre en compte. L'honnêteté ne doit pas seulement être surveillée et s'il le faut jugée par la loi, elle doit rendre des comptes aux électeurs
Par exemple les promesses non tenues devraient provoquer des sanctions, la non concertation devant des situations imprevues aussi.
Le message ci dessus montre bien la difficulté dans laquelle se trouvent maintenant les partis politiques, leurs structures rigides, leurs alliances erratiques. Le numérique finira un jour par généraliser la démocratie directe.