Mais nous avons fait beaucoup de choses

Oui au cours de cette mandature nous avons fait beaucoup de choses pour la ville, me dit M.Damiani.
C'est exact, mais c'est le moins qu'on pouvait attendre (moi)
Dans certaines villes "ils" ne bougent pas, ce n'est pas notre cas (Loic)
Vous me faites pensez à un extrait du Petit Prince, qui dit pouvoir commander aux étoiles, alors que le soleil se lève et se couche, inéluctablement, comme une ville de 53000 habitanst, ineluctablement se doit de "faire", de progresser, de créer. Pas assez à Fontenay de mon point de vue. (moi)
et en prime je donne à Loic ce court passage auquel j'ai fait allusion ce jour dans notre conversation sur le marché.

Un monarque absolu
LE PETIT PRINCE:
- Et sur quoi régnez-vous?
LE ROI:
- Sur tout. Je suis un monarque absolu et universel.
LE PETIT PRINCE:
- Même les étoiles vous obéissent?
LE ROI:
- Bien sûr. Je ne tolère pas l'indiscipline.
LE PETIT PRINCE:
- Dans ce cas, faites-moi plaisir. Ordonnez au soleil de se coucher.
LE ROI:
- Je l'y obligerai. Mais j'attendrai dans la science de mon gouvernement que les conditions soient favorables.
LE PETIT PRINCE:
- Et quand cela sera-t-il?
LE ROI:
- Ce soir. Vers... sept heures quarante. Tu verras comme je suis bien obéi.
LE PETIT PRINCE:
- J'ai compris. Je vais repartir.
LE ROI:
- Non, ne pars pas, je te fais ministre. De la justice.
LE PETIT PRINCE:
- Il n'y a personne sur votre planète!
LE ROI:
- Non, mais tu te jugeras donc toi-même. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
LE PETIT PRINCE:
- Je puis me juger moi-même n'importe où, je n'ai pas besoin d'habiter ici. Adieu.
LE ROI:
- Non, attends. Je crois qu'il y a quelque part un vieux rat que j'entends courir la nuit. Tu le condamneras à mort de temps en temps, mais tu le gracieras chaque fois pour l'économiser, il n'y en a qu'un.
LE PETIT PRINCE:
- Je n'aime pas condamner à mort, et je crois bien que je m'en vais.
LE ROI:
- Non.
LE PETIT PRINCE:
- Ordonnez-moi, par exemple, de partir avant une minute.
LE ROI:
- Non.

Je te fais mon ambassadeur, va.

LE PETIT PRINCE:
- Les grandes personnes sont bien étranges.

Gerard a écrit:

Oui au cours de cette mandature nous avons fait beaucoup de choses pour la ville, me dit M.Damiani.

Pardon Gérard, je n'utilise jamais le terme de "mandature" mais celui de "mandat".

Et je le confirme en effet, durant ce mandat, beaucoup de choses ont été réalisées : parc des Carrières, rénovation de la Halle Roublot, du Kosmos, de la médiathèque, de la piscine, des km de voies refaites, des km de réseaux aériens enterrés...


La ville a bougé, ses équipements ont été améliorés, de nouveaux services ont été mis en place, la solidarité est plus importante. La ville joue son rôle.

Est-ce que tout est parfait ? Evidemment non.

Mais il n'empêche que l'ensemble de ces investissements, travaux et innovations sont le fruit d'une volonté politique et la mise en oeuvre des engagements pris en 2008.

Vous me "corrigez"quand je vous fait dire "au cours de la mandature" au lieu de "au cours du mandat"
Je vous conseille de visiter un dictionnaire, la mandature implique une période, une durée, pendant laquelle s'exerce un mandat. Vous faites donc une confusion, comme il vous arrive de confondre le prolongement et la prolongation de la ligne n°1
Là aussi le temps, la durée sont en rapport avec la prolongation alors que le prolongement est dans l'espace.
Je reste néanmoins attentif aux conseils et corrections que vous voudrez bien me communiquer et que j'accepterai avec humilité et intérêt.

Sur le fond, il serait absurde et injuste de nier ou de minimiser les réalisations des municipalités qui ont fait la ville au cours des 50 dernières années. Cette démarche négative ne vous viendrait pas non plus, sans doute, à l'esprit, au sujet de la conduite des affaires du pays et pourtant on vous entend souvent sur ce registre.

Ce que je vous ai dit devant l'étal de légumes et de fruits, c'est ce que je perçois et ressens comme déception dans la gestion de la ville et de ce quartier, dans les regrets de toutes ces promesses non tenues, même sur des sujets simples, sur votre idéologie bloquée anti ceci ou anti cela, sur votre écoute insuffisante de ce qu'attendent les Fontenaysiens.
Mais vous restez dans vos certitudes, vous contestez que je regrette cette gouvernance nouvelle version à Fontenay, que je pourrais résumer par "parlez toujours, on note, mais on fait ce qui nous plait, quand on veut et comme on veut"
L'absence de concertation relative au stationnement à l'entrée Matène du Parc des Carrières en est un exemple, le non aménagement de l'axe Verdun, le manque d'entretien de la voirie autant de sujets qui devront avec beaucoup d'autres être appréciés dans le bilan.

Si je veux être rassuré sur votre détermination à donner satisfaction à une requête je vous demanderai de faire tout votre possible pour que demain matin le soleil se lève,

Mon passage préféré du petit prince.
http://www3.sympatico.ca/gaston.ringuelet/lepetitprince/chapitre21.html

Oh! sans mentir ni flatter c'est aussi mon passage préféré.

Arrêtez de martyriser Loïc, sur les 7 réalisations citées, 5 relèvent de ma délégation et toutes de la délégation de Patrice Bedouret.

Loïc a écrit:

Et je le confirme en effet, durant ce mandat, beaucoup de choses ont été réalisées : parc des Carrières, rénovation de la Halle Roublot, du Kosmos, de la médiathèque, de la piscine, des km de voies refaites, des km de réseaux aériens enterrés...
....
Mais il n'empêche que l'ensemble de ces investissements, travaux et innovations sont le fruit d'une volonté politique et la mise en oeuvre des engagements pris en 2008.

Gerard a écrit:

Sur le fond, il serait absurde et injuste de nier ou de minimiser les réalisations des municipalités qui ont fait la ville au cours des 50 dernières années.

C'est mieux en le disant.

Et ce que je vous disais, c'est qu'au durant ce mandat (non je n'emploie pas le mot mandature) la ville a largement progressé en terme d'équipements, de réalisations et de cadre de vie. Je crois, comme je vous l'ai dit que cela aussi "il serait absurde et injuste de (le) nier ou de (le) minimiser".

L'exemple du parc des Carrières est particulièrement significatif de ce point de vue. Une réalisation majeure du mandat, un engagement municipal tenu, un aménagement de grande qualité, sûr, beau et dont les abords (rues Gérard Philippe et rue de la Matène) viennent d'être réaménagés à grand frais et sont superbes.

Après des oiseaux de mauvais augure peuvent tenter de gâcher la fête que sera l'ouverture de ce poumon vert au public avec des arguments spécieux, mais je ne crois pas qu'ils y parviendront.

Un engagement municipal et non des moindres tenu. Je suis de ceux qui pensent que l'on ne peut que s'en féliciter.

Aller, on arrête de taper sur Loïc, c'est par trop inégal.

Bonne nuit tout le monde.

Mais oui on va y réfléchir...

Et surtout on va poursuivre la mise en oeuvre du programme municipal sur lequel l'équipe en place a été élue. Rien de moins. Même si l'opposition s'y oppose.

Lorsque le dialogue est impossible, lorsque l'on parle à un mur, la solution est simple : on parle avec d'autres...
Ensuite on vote de manière à faire en sorte de n'avoir plus avoir à faire avec ces gens.

Dans un an on se bouge ! on ne s'abstient pas ! on ne vote pas blanc ! on va voter ! on vire ceux qui ne nous écoutent pas !

Loïc a écrit:

Mais oui on va y réfléchir...

Et surtout on va poursuivre la mise en oeuvre du programme municipal sur lequel l'équipe en place a été élue. Rien de moins. Même si l'opposition s'y oppose.

Je ne savais pas que l'opposition à Fontenay sous Bois avait un tel pouvoir, quand est ce que Loïc va arrêter de nous prendre pour des c...

Gerard a écrit:

sses non tenues, même sur des sujets simples, sur votre idéologie bloquée anti ceci ou anti cela, sur votre écoute insuffisante de ce qu'attendent les Fontenaysiens.
Mais vous restez dans vos certitudes, vous contestez que je regrette cette gouvernance nouvelle version à Fontenay, que je pourrais résumer par "parlez toujours, on note, mais on fait ce qui nous plait, quand on veut et comme on veut"

ces mots résumes les problèmes que nous rencontrons au 3/5/7 de la rue jean macé ...................................

papy Mougeot a écrit:

Lorsque le dialogue est impossible, lorsque l'on parle à un mur, la solution est simple : on parle avec d'autres...
Ensuite on vote de manière à faire en sorte de n'avoir plus avoir à faire avec ces gens.

Dans un an on se bouge ! on ne s'abstient pas ! on ne vote pas blanc ! on va voter ! on vire ceux qui ne nous écoutent pas !

Je rappellerais juste quelques chiffres qui montrent l'importance d'aller voter en 2014....

En 2008:

Inscrits: 32 218
Votants: 17 644
Abstention: 14 574

Voguet: 10 682
Esclattier: 5 604
Alarcon: 873

Et en 2012 aux législatives:

Sain-Gal: 4 379

On le voit il y a de la réserve du coté des abstentionnistes... Le score du PCF aux législatives donne lui une idée assez précise de l'électorat communiste si il y a une alternative à gauche et c'est bien pour cela que les communistes courent après une alliance avec le PS ou/et EELV qui leur indispensable pour survivre...

Sans alliance en 2014, Voguet, qui défend la retraite à 60 mais qui va se représenter malgré ses 65 ans, n'a pratiquement aucune chance si il y a des alternatives suffisantes pour provoquer une mobilisation correcte des électeurs...

Cela est somme toute normal dans une ville qui est dirigée par la même majorité depuis maintenant 48 ans et dont le maire vieillissant n'a pas réussi à assurer sa succession...

Voguet : 10682 Esclatier : 5604

Il y a quand même un sacré bout de chemin à faire avant de trouver un potentiel centre-droit concurrentiel Il est évident que le PS seul même acoquiné avec les verts ne devrait pas faire le poids car la force de frappe du PC-Front de gauche reste vivace sur Fontenay. Voilà je pense un match à trois qui ne devrait pas manqué de suspens et de piquant toutes stratégies et coups en vache à l'ordre du jour, d’où l'importance du retour des abstentionnistes aux urnes.

Robin a écrit:

Il y a quand même un sacré bout de chemin à faire avant de trouver un potentiel centre-droit concurrentiel Il est évident que le PS seul même acoquiné avec les verts ne devrait pas faire le poids car la force de frappe du PC-Front de gauche reste vivace sur Fontenay.

Il ne faut pas croire cela, les 4 379 voix obtenue par Nora Saint-Gal sont le niveau d'étiage actuel du PCF allié au PG...

Pour atteindre ces 4 379 voix, il a fallut un travail de fourmi important des militants, essentiellement PCF car si le PG à un bon tribun il a peu de militants, pour convaincre, quartier par quartier, cité par cité, escalier par escalier, logement par logement, les électeurs potentiels qu'il fallait, d'une part, ne pas s'abstenir et aller voter et, d'autre part, voter pour la candidate antilibérale du FdG...

Il ne faut pas croire, les populations qui votaient traditionnellement PCF aux élections municipales ne sont aujourd'hui ni plus bêtes ni moins bien informés que les autres... Ces populations ont ainsi aujourd'hui parfaitement compris que dans les villes dirigées par d'autres municipalités, il y a aussi des services municipaux, des services sociaux, des associations, ... et que ceux-ci fonctionnent souvent aussi bien et parfois même mieux qu'à Fontenay...

Je me plais à plagier Gérard sur une autre couleur:

Un monarque absolu
LE PETIT PRINCE:
- Et sur quoi régnez-vous?
LE ROI:
- Sur tout. Je suis un monarque absolu et universel.
LE PETIT PRINCE:
- Même les étoiles vous obéissent?
LE ROI:
- Bien sûr. Je ne tolère pas l'indiscipline.
LE PETIT PRINCE:
- Dans ce cas, faites-moi plaisir. Ordonnez au soleil de se coucher.
LE ROI:
- Je l'y obligerai. Mais j'attendrai dans la science de mon gouvernement que les conditions soient favorables.
LE PETIT PRINCE:
- Et quand cela sera-t-il?
LE ROI:
- Ce soir. Vers... sept heures quarante. Tu verras comme je suis bien obéi.
LE PETIT PRINCE:
- J'ai compris. Je vais repartir.
LE ROI:
- Non, ne pars pas, je te fais ministre. De la justice.
LE PETIT PRINCE:
- Il n'y a personne sur votre planète!
LE ROI:
- Non, mais tu te jugeras donc toi-même. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
LE PETIT PRINCE:
- Je puis me juger moi-même n'importe où, je n'ai pas besoin d'habiter ici. Adieu.
LE ROI:
- Non, attends. Je crois qu'il y a quelque part un vieux rat que j'entends courir la nuit. Tu le condamneras à mort de temps en temps, mais tu le gracieras chaque fois pour l'économiser, il n'y en a qu'un.
LE PETIT PRINCE:
- Je n'aime pas condamner à mort, et je crois bien que je m'en vais.
LE ROI:
- Non.
LE PETIT PRINCE:
- Ordonnez-moi, par exemple, de partir avant une minute.
LE ROI:
- Non.

Je te fais mon ambassadeur, va.

LE PETIT PRINCE:
- Les grandes personnes sont bien étranges.