Le métro Lillois, ses caméras, ses agressions et les autres...

Vu l'article du figaro : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/04/24/01016-20140424ARTFIG00208-lille-agressee-sexuellement-dans-le-metro-les-temoins-ne-reagissent-pas.php

Dans cet article le journaliste reproche aux témoins de ne pas avoir bouger lors de l'agression d'une jeune fille sur les quais du métro et dans une rame de métro.

Le petit journaliste du Figaro (comme il y a des petits juges et des petits élus) fait un plaidoyer moraliste : que sont ces voyageurs qui n'osent pas bouger : des lâches !

Trois choses :

La première, pourquoi ne demande-t-il pas des comptes aux opérateurs qui sont chargés de visionner les caméras en direct ??

La seconde, je suis surpris quand j'entends des Lillois se plaignant de l'insécurité dans le métro alors que Mme Aubry nous dit que c'est un havre de paix très sécurisé.

Et enfin je m'étonne que l'on puisse demander à des gens de se faire justice eux-mêmes alors que c'est un principe ferment réprimé par la loi et les juges...

Pour conclure je citerais Hobbes. Pour lui c'est la peur (d'être tué, agressé, violenté) qui a poussé les homme à inventer le contrat social. De fait les Hommes ont renoncé à leur pouvoir de tuer, de se venger eux mêmes en confiant leur sécurité à l’État. Ils ont renoncé à leur liberté individuelle pour pouvoir vivre en paix.

Sauf que Hobbes ajoute que si la société ne sait garantir la paix attendue, chacun est en droit de reprendre sa liberté...un peu comme le bijoutier de Nice.

kermor a écrit:

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Et enfin je m'étonne que l'on puisse demander à des gens de se faire justice eux-mêmes alors que c'est un principe ferment réprimé par la loi et les juges...
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Dans le même Figaro à propos du métro lillois il y a juste un mois....

Le Figaro a écrit:

Les Identitaires en patrouille dans le métro lillois

       Par Julien Licourt
       Mis à jour le 19/03/2014 à 17:01
       Publié le 18/03/2014 à 18:56

Ils étaient une vingtaine vêtus d'une chasuble jaune frappée du lambda noir, vendredi dernier, dans le métro de Lille. Tous sont membres de Génération identitaire, le mouvement de jeunesse du Bloc identitaire. Leur but: patrouiller dans les wagons pour dénoncer l'insécurité.

«Nous avons imposé une présence dissuasive aux bandes de racailles, raconte le leader du groupe, Aurélien Verhassel. Nous ne voulons pas nous substituer à la police, nous créons le concept de jeunesse vigilante. C'est-à-dire un groupe de jeunes capables de réagir rapidement s'ils aperçoivent une agression. Nous avons décidé de mener cette action en réaction à la hausse de l'insécurité dans le métro pour pousser les autorités à réagir.» Les antifascistes dénoncent, eux, la constitution d'une milice.

Les militants lillois étaient accompagnés de journalistes locaux. Un coup de communication qui intervient au milieu d'une campagne basée sur l'autodéfense lancée il y a quelques mois par le mouvement. Les sympathisants sont invités, dans différentes ville de France, à venir s'initier à la boxe anglaise ou à la savate. Parfois en plein air, comme à Nice. Pour le patron des Identitaires, Fabrice Robert, il s'agit de montrer qu'«il y a des jeunes Européens qui ne veulent pas baisser les yeux face à la racaille». Lorsqu'on lui demande ce qu'est la racaille: «Regardez ce qu'il se passe dans la presse, toutes ces bandes, ethniques ou pas, qui agressent les gens ou les touristes, comme après la remise du trophée au PSG ou des voyageurs du RER de Grigny.»
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Source: http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/decryptages/2014/03/18/25003-20140318ARTFIG00324-les-identitaires-en-patrouille-dans-le-metro-lillois.php

Police nulle part, Justice nulle part, les ligues veillent, merci qui ?

Merci la gauche

L'agresseur a été jugé et il a pris 18 mois ferme...

Maintenant le procureur de la République veut poursuivre les passagers qui ne sont pas intervenu:

"En tant que représentant du ministère public, je suis inquiet de ce visage d'une société où on est capable de prendre une autre rame en laissant seule une femme face à son agresseur. Il est là, l'effroi aujourd'hui, se dire que dans notre société, on ne pourra pas compter sur la collectivité"


D'une certaine façon cela donne raison à la démarche des identitaires: la police et les transporteurs étant incapables d'assurer la protection des voyageurs, il revient donc à ceux-ci de s'organiser pour assurer leur autodéfense afin de ne pas être poursuivi par la justice pour non assistance à personne en danger....

Si, un des voyageurs du wagon avait été rompu aux techniques du krav maga - http://www.krav-maga.net/fr/informations/le-krav-maga.html - ou à un autre sport de combat, il aurait pu intervenir et éviter ainsi des ennuis à l'ensemble des passagers...

http://www.francetvinfo.fr a écrit:

Agression dans le métro de Lille : que risque-t-on pour non-assistance à personne en danger ?

Le procureur souhaite poursuivre les voyageurs qui n'ont pas réagi lorsqu'une jeune femme s'est fait agresser. Qu'est-ce que la non-assistance à personne en danger dans la loi ? Que risque-t-on ?

Son calvaire a duré 30 longues minutes et personne n'a réagi. Une jeune femme de 29 ans a été agressée sexuellement, mercredi 23 avril, dans le métro de Lille, sans qu'aucun passager ne vienne à son secours. "Les gens sont partis dans l'autre rame tout au fond. Ils m'ont laissée toute seule et ils me regardaient me faire agresser. J'ai demandé du secours, j'ai crié à l'aide. Les gens s'écartaient, ils avaient peur, je pense, comme moi", témoigne la victime.


Que compte faire le procureur ?

Son agresseur, âgé de 20 ans, a été condamné, jeudi en comparution immédiate, à 18 mois de prison ferme. Lors de cette audience, le procureur de la République de Lille s'en est pris à l'attitude des autres voyageurs. "En tant que représentant du ministère public, je suis inquiet de ce visage d'une société où on est capable de prendre une autre rame en laissant seule une femme face à son agresseur. Il est là, l'effroi aujourd'hui, se dire que dans notre société, on ne pourra pas compter sur la collectivité", a dit le procureur dans ses réquisitions.

Conséquence : il a demandé aux enquêteurs d'analyser les images de la vidéosurveillance du métro et de déterminer s'il y a eu non-assistance à personne en danger.


Qu'est-ce que la justice reproche aux passagers passifs ?

La justice ne leur condamnera pas de ne pas être intervenus directement, physiquement, de ne pas s'être interposés, comme l'explique Dominique Verdeilhan, spécialiste des questions de justice pour France 2. En revanche, on peut reprocher aux témoins de l'agression de ne pas avoir alerté les secours, ou de ne pas avoir tirer le signal d'alarme du métro.

Selon la loi, est concerné par la non-assistance à personne en danger : "Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire", ainsi que "quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours."


Quelle peine risquent-ils ?

La non-assistance à personne en danger est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Un peu moins de 300 personnes sont condamnées pour ce délit chaque année en France, précise Dominique Verdeilhan.

Source: http://www.francetvinfo.fr/societe/justice/agression-dans-le-metro-de-lille-combien-risque-t-on-pour-non-assistance-a-personne-en-danger_585617.html

Je vais me permettre une observation :
En admettant que nous ayons eu à bord du métro un passager assez entrainé et courageux pour intervenir et qu'au cours de l'échange de gnons il abîme le fâcheux, il aurait été poursuivi.
Nous connaissons des affaires où celui qui était attaqué et s'est défendu s'est retrouvé au tribunal pour avoir blessé son agresseur...

Les mêmes qui ne sont pas intervenus auraient ils été plus courageux pour aller témoigner ? n'y aurait il pas eu une bonne âme pour expliquer que certes oui il fallait "faire quelque chose" mais pas comme ça et pas si violement... les brillants théoriciens du yaka et du yavaikapa.

Nul doute que l'on aurait tenu compte au tribunal si l'imbécile s'était blessé en tombant de la qualité de sportif de son adversaire qui "aurait du maitriser..." vous imaginez la plaidoirie.
On l'entend assez souvent dans les tribunaux ce reproche fait lors des interventions de ce genre où des policiers sont mis en cause comme si chaque archer du roi devait être un Bruce Lee en puissance.
Une bagarre peut se terminer par un mort sur un coup de poing, les agresseurs qui peuvent eux même être fragiles... ce qui ne les empêche pas d'être violents, moins résistants en raison d'une imprégnation alcoolique ou de drogue... avec en plus les aléas d'une chute non contrôlée...
La qualité de pratiquant d'un art martial devient alors un élément à charge que les défenseurs de la pseudo victime ne se priveront pas d'utiliser.

J'ajoute que l'agresseur aura connaissance de l'identité et de l'adresse de son adversaire ( car si on protège les sources des journalistes on est beaucoup moins rigoureux pour les victimes ou les parties prenantes d'un procès ) ne peut on pas légitimement craindre des représailles ?

Et oui , bien triste constat de victimes qui deviennent aux yeux de la justice , coupables de pratiquer la légitime défense et du témoin de l'assistance à ne pas s'aventurer à prendre des  risques et peu importe si même aux yeux de la justice  l'agresseur peut être suspecté d'avoir été en possession d'une arme ou un objet coupant à des fins de se défendre dans le cas échéant .

On en reviendra sur la vidéo surveillance et son utilisation : Il y a un défaut de vigilance surtout dans un lieu public tel que le métro où les agressions sont censées être  coutumières .

Le premier coupable dans ce cas là en présence d'une télé surveillance ,  n'est pas le témoin qui lui  inconsciemment se retrouve  dans un contexte naturel  de protection à sa propre  personne , mais au service de sécurité qui aurait du réagir en premier lieu pour combattre le sinistre de nature à éviter le danger pour  la personne importunée ainsi que ses autres utilisateurs .

Le personne morale condamnable en premier chef d'accusation se trouve être celui qui se doit avec obligation,  d'assurer la tranquillité de ses passagers dans un service public ,une close dans les assurances est prévue pour assister et dédommager les victimes en cas de préjudice moral ou physique .



Il n'y a pas d'obligation de prendre un risque pour sa personne devant un individu violent qui peut être suspecté devant une victime , de réagir plus violemment à l'égard de la personne qui lui porte assistance ...Personne n'est censé  être obligé de mettre sa vie en danger alors qu'il est prévenu des éventuels risques :
Il est donc aussi conseillé d'appeler les secours , cet appel servira de preuve d'une intervention de votre part , donc de l'assistance portée sans pour autant vous placer en position de danger .

Nous sommes dans un pays où l'organisation est si bien au point que le livreur de pizza est plus vite sur place que la police...

EOLE a écrit:

Sages et pertinentes paroles d'un tonton qui semble bien connaître ces sujets

lorsque l'on veut la "ramener" il est préférable de savoir de quoi on parle... sur le forum nous avons, moins maintenant, les omni compétents ceux qui savent tout sur tout...

Est ce ainsi que l'on est crédible ? Wikimachin tenant lieu de savoir ?  la bible du parti servant de béquille politique, morale et économique... universelle.

tonton christobal a écrit:

Je vais me permettre une observation :
En admettant que nous ayons eu à bord du métro un passager assez entrainé et courageux pour intervenir et qu'au cours de l'échange de gnons il abîme le fâcheux, il aurait été poursuivi.

J'avoue que j'ai aussi envisagé cette initiative, pensant par exemple à un témoin de la scène qui prendrait ce qui lui tombe sous le main pour en coller un coup derrière les oreilles de l'agresseur... C'est pour cela que je parlais de quelqu'un maitrisant les techniques d'autodéfense mais c'est vrai qu'il y a là un autre risque...

a.nonymous a écrit:

tonton christobal a écrit:

Je vais me permettre une observation :
En admettant que nous ayons eu à bord du métro un passager assez entrainé et courageux pour intervenir et qu'au cours de l'échange de gnons il abîme le fâcheux, il aurait été poursuivi.

J'avoue que j'ai aussi envisagé cette initiative, pensant par exemple à un témoin de la scène qui prendrait  ce qui lui tombe sous le main pour en coller un coup derrière les oreilles de l'agresseur... C'est pour cela que je parlais de quelqu'un maitrisant les techniques d'autodéfense mais c'est vrai qu'il y a là un  autre risque...

Ce qui en aucun cas écarte les possibilités de représailles... comme je le signalais et je vais le répéter (en attendant que l'on vienne me démentir)
Un participant à un procès ou un témoin est très mal protégé. On dénie aux policiers la possibilité de protéger l'anonymat d'un informateur avec les conséquences que cela suppose.
Le mis en cause par son avocat dispose de l'adresse des témoins à charge... et nous connaissons des policiers mutés car en butte ainsi que leur famille à des représailles orchestrées par des malfrats. Ne parlons pas des témoins malades au moment de venir au tribunal, des troubles de la vision passagers ou des pertes de mémoire épisodiques.

Pour la presse c'est différent : on en est à condamner le policier qui tente de découvrir qui dans un procès trahi le secret de l'instruction avec à la clé les procès verbaux judiciaires étalés dans les journaux. En bref on protège l'auteur de l'infraction et on sanctionne celui qui applique la loi et veut la faire cesser...

Il est vrai que nous avons une présidence "normale" et que les journalistes sont privilégiés.
Si vous en doutez intéressez vous à leur système d'imposition sur le revenu.

Lorsque les valeurs sont inversées il n'est pas surprenant que les dysfonctionnements se produisent.

Comme le dit le Parisien, c'est une vraie question de société que pose l'agression de Cécile par Abdelnour...

Et ce quelle que soit la sensibilité politique de chacun, que l'on soit de gauche ou droite si cela veut encore dire quelque chose sur certains sujets...

Lisez-bien...

Le Parisien a écrit:

Lille : l'agression qui suscite l'indignation

Les violences sexuelles contre une jeune femme dans le métro de Lille, en présence de témoins passifs, a provoqué une vive réplique de la justice.

Jérôme Sage | Publié le 26.04.2014, 07h21

Au-delà- des faits décrits par Cécile P., c'est une question de société qu'a posée jeudi le procureur de la République de Lille (Nord), Frédéric Fèvre, en ouvrant une enquête préliminaire pour « non-assistance à personne en danger », après une agression sexuelle commise devant témoins dans le métro de la ville mercredi, aux alentours de 22 h 30.

Abdelnour B., 19 ans, l'agresseur, qui a été jugé jeudi en comparution immédiate, s'en est pris en état d'ébriété et sous la menace d'une bouteille en verre à Cécile P., une habitante de Tourcoing de 29 ans. La scène se serait déroulée sous le regard de nombreux passagers du métro qui, tout en comprenant la gravité des événements, se seraient abstenus d'intervenir. Et se seraient ainsi rendus auteurs d'une indifférence coupable.


Une demi-heure de calvaire et d'appels à l'aide

Pour Abdelnour B., un Marocain déjà connu pour des vols avec violence, la justice est passée : dix-huit mois de prison ferme et une interdiction du territoire de deux ans. Mais le témoignage de Cécile montre que sa solitude face à son agresseur fait partie du calvaire, long de près d'une demi-heure, que la jeune femme a vécu. Une demi-heure de vociférations, d'insultes, d'attouchements obscènes, de tentatives de baisers, de poursuite dans la rue au milieu des voitures avant qu'un jeune homme, enfin, ne vienne à son secours et que deux agents de sécurité de l'hôpital ne maîtrisent l'agresseur déchaîné.

« Au procureur de juger de l'opportunité des poursuites, note Me Michel Lokamba, l'avocat de la jeune femme, ne serait-ce que pour l'exemple. » L'enquête, ouverte par le procureur, visera à déterminer si les conditions de la « non-assistance à personne en danger » sont réunies, ce qui, prévient le magistrat, est « compliqué et difficile ». Il s'agira notamment de visionner les captations des nombreuses vidéos de surveillance du métro lillois, d'identifier les comportements susceptibles de correspondre à cette qualification, et d'entendre ces passants si les enquêteurs les retrouvent. Pour que la justice passe, certes, mais aussi pour rappeler l'évidence d'une nécessaire solidarité, apparemment difficile à traduire en gestes quotidiens.

Le Parisien

Source: http://www.leparisien.fr/lille-59000/lille-l-agression-qui-suscite-l-indignation-26-04-2014-3796313.php

tonton christobal a écrit:

Ce qui en aucun cas écarte les possibilités de représailles... comme je le signalais et je vais le répéter (en attendant que l'on vienne me démentir)
Un participant à un procès ou un témoin est très mal protégé. On dénie aux policiers la possibilité de protéger l'anonymat d'un informateur avec les conséquences que cela suppose.
Le mis en cause par son avocat dispose de l'adresse des témoins à charge... et nous connaissons des policiers mutés car en butte ainsi que leur famille à des représailles orchestrées par des malfrats. Ne parlons pas des témoins malades au moment de venir au tribunal, des troubles de la vision passagers ou des pertes de mémoire épisodiques.

Pour la presse c'est différent : on en est à condamner le policier qui tente de découvrir qui dans un procès trahi le secret de l'instruction avec à la clé les procès verbaux judiciaires étalés dans les journaux. En bref on protège l'auteur de l'infraction et on sanctionne celui qui applique la loi et veut la faire cesser...

Oui, il y a clairement contradiction et incohérence de la part des médias : les mêmes journalistes qui ont très bien compris l'intérêt de protéger leurs sources pour avoir des informateurs, se plaignent de l'omerta qui protège les malfaiteurs et fustigent le manque de témoins dans des affaires de crimes et délits.
Hypothèse : l'attitude de refus (par la justice) de l'anonymat pour les témoins vint-elle en réaction aux délations anonymes du temps de l'occupation ? Si oui, 70 ans après il faudrait peut-être actualiser les règles aux temps présents.

Je reviens sur l'article du Parisien...

Le Parisien a écrit:

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Pour Abdelnour B., un Marocain déjà connu pour des vols avec violence, la justice est passée : dix-huit mois de prison ferme et une interdiction du territoire de deux ans.
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La justice est passé nous dit-on, il est interdit de territoire pendant deux ans... Doit-on aussi tendre la gauche ?


Au fait, les Etats-Unis ne sont-ils pas une des références mondiales en matière de liberté et de démocratie ?

Le Parisien a écrit:

Une Française interdite de voyage aux Etats-Unis... à cause de son nom ?

Publié le 25.04.2014, 12h36 | Mise à jour : 13h34

La plaisanterie ne l'amuse plus. Aida Alic, 33 ans, n'a pas pu prendre l'avion pour les Etats-Unis car elle était «blacklistée» du fait, pense-t-elle, de la ressemblance de son nom prononcé à l'envers avec celui de l'organisation terroriste Al-Qaïda.

Selon le «Dauphiné Libéré» qui rapporte son histoire ce vendredi, la jeune femme devait embarquer mercredi à l'aéroport de Genève dans un vol de la compagnie Swiss pour New York, en compagnie de son mari, Sébastien Michel, et de leurs enfants.
Prévu de longue date, le voyage avait été financé «par la cagnotte de mariage» du couple, il y a un an et demi.

A l'aéroport, «on m'a dit qu'ils avaient reçu un appel de l'immigration américaine disant que j'étais blacklistée et que je ne pouvais pas monter à bord», détaille Aïda, originaire de Savoie. Aucune explication n'a été donnée à la famille qui a dû renoncer à ses dix jours de vacances new-yorkaises et rentrer à La Motte-Servolex, près de Chambéry.


«C'est l'explication qui me semble la plus probable»

Pour en savoir plus, la jeune femme consulte les sites de l'administration américaine, et en «déduit» qu'elle a pu être interdite d'accès au territoire américain à cause de son patronyme. «Mon nom (Alic Aida) peut être assimilé à un groupe terroriste. C'est arrivé qu'on me fasse la remarque pour rigoler», dit-elle. «C'est l'explication qui me semble la plus probable», ajoute cette conseillère en formation, née à Zvornik (Bosnie-Herzégovine) mais de nationalité française.

La compagnie aérienne Swiss a répondu qu'elle était tenue «de respecter les demandes d'interdiction d'entrée sur les territoires des autres pays». «Dans le cas présent, si l'administration américaine émet une interdiction d'entrée pour un citoyen, qu'il soit Suisse, Français ou autre, c'est notre devoir d'empêcher la personne de monter à bord. Si la personne arrive à New York, on est en tort», a insisté un porte-parole de Swiss, précisant que la compagnie ne connaissait jamais les motifs des interdictions. Ajoutant : «C'est une situation désagréable... Mais en tant que compagnie aérienne, on n'a pas d'influence sur ça.»


Vendredi matin, l'ambassade américaine à Berne ne s'était pas exprimée sur ce cas.

«Alic Aida, Al Quaida. Quand le jeu de mot vient des copains qui veulent nous chambrer, on est habitué, mais pas là. Surtout que mon vrai nom se prononce Alitch, il est d’origine yougoslave. Me voilà fichée comme une personne à risque», se désole la jeune mariée dans les colonnes du «Dauphiné Libéré». Aida Alic a perdu 2 700 euros en billets d'avion dans cette mésaventure, qui n'entre pas, selon elle, dans les critères de remboursement de l'assurance annulation. Elle affirme vouloir écrire au Premier ministre et au président de la République ainsi qu'à l'administration américaine pour obtenir des explications: «Je ne veux pas en rester là, je veux comprendre. J'estime que c'est injuste».

LeParisien.fr

Source: http://www.leparisien.fr/societe/une-francaise-interdite-de-voyage-aux-etats-unis-a-cause-de-son-nom-25-04-2014-3794171.php

Ceci étant, il y a un dicton qui dit que "Meunier est maitre dans son moulin"...


J'ajouterais que pour ceux qui s'inquiètent, avec justesse, de la montée du FN et des idées d'extrême droite, une affaires comme celle du métro de Lille avec ses suites judiciaires devrait être, au delà de tout dogmatisme et de toute démagogie, source de réflexion et d'introspection...

Ca c'est passé à Rosny 2....

Rue89 a écrit:

Héros ordinaires 26/04/2014 à 10h30
Fouad et sa prise de jujitsu : un « geste de paix » en banlieue

Vincent Gautier | Journaliste

« J’ai pensé à la tuerie d’Aurora. » En juillet 2013, Fouad, directeur du service Jeunesse de Bondy (Seine-Saint-Denis), maîtrise un homme armé dans un cinéma. Mardi, il recevra une médaille pour acte de courage.

Mardi, Fouad Ben Ahmed, 38 ans, se rendra comme à son habitude à la mairie de Bondy, en Seine-Saint-Denis. Il est directeur du service Jeunesse de la ville. Sauf que cette fois, il n’ira pas pour travailler. Fouad doit recevoir la médaille de bronze du courage et du dévouement des mains du préfet.

Il aura fallu presque dix mois avant que Fouad soit récompensé pour un geste qui a pu sauver la vie de plusieurs personnes.


Il tient un fusil, « façon Terminator »

Mercredi 24 juillet 2013, Fouad se rend au cinéma UGC de Rosny 2 avec ses deux enfants. Il les emmène voir « Man of Steel », le dernier Superman. Alors qu’il attend dans la file pour prendre ses billets, il remarque un homme qui tient un fusil de chasse, « façon Terminator » :

   « Je pensais qu’il pourrait y avoir un massacre. Quand je l’ai vu, j’ai tout de suite pensé à la tuerie d’Aurora dans le Colorado qui avait eu lieu un an avant. Un type avait tué douze personnes pendant la projection de “Batman”. »

Fouad le suit sans éveiller son attention. Une fois derrière lui, il effectue une prise d’étranglement, technique qu’il connaît grâce à sa pratique du jiu-jitsu brésilien. L’homme est immobilisé, le temps que les agents de sécurité du cinéma puissent intervenir. Dépressif et alcoolisé, il était venu pour régler ses comptes avec l’amant de son ex-femme :

   « Il a dit aux policiers qu’il me remerciait pour l’avoir arrêté parce que sinon, il aurait pu faire une très, très grosse bêtise. »


« Vous savez, votre père, c’est un héros ! »

L’air de rien, Fouad demande à la police de ne pas l’interroger dans la foulée :

   « Je voulais voir le film avec mes enfants. Ils ont 8 et 10 ans et je ne voulais pas qu’ils soient traumatisés. »

Mais les messages de remerciement affluent. Policiers, agents de sécurité, clients du cinéma : tous expriment leur admiration. « Un des agents de sécurité de l’UGC est allé voir mes enfants et leur a dit : “ Vous savez, votre père, c’est un héros !” »

Assis à côté de lui à la cantine de la mairie, son ami et entraîneur de jiu-jitsu Thierry acquiesce. Avec sa carrure de colosse, il la joue honnête :

   « Cela va faire dix ans que je pratique ce sport mais moi, à la place de Fouad, je serais parti en courant ! »


Alain Zankifo, celui qui l’a inspiré

Fouad a connu son quart d’heure de célébrité grâce à un geste de jujitsu. Cela ne faisait pourtant qu’une petite année qu’il s’initiait à ce sport de combat. En ce moment, il s’entraîne tous les vendredis soirs, pendant deux heures.

Quand il était gosse, il a un peu tout essayé. D’abord la lutte et le judo. Et puis il a commencé la boxe française et le kick boxing avec Alain Zankifo comme entraîneur.

Dans son domaine, Alain est une légende. Originaire de la Centrafrique, ce champion du monde de boxe française et de kick boxing n’est pas peu fier de son apprenti et de ce qu’il appelle son « geste de paix » :

   « Il a révélé à quel point Fouad peut être altruiste. »

Ce jeudi après-midi, les deux hommes se retrouvent sur le ring de la salle des sports de Bondy. Le temps pour Fouad d’envoyer quelques coups de pied et de poing dans les gants de celui qui lui a vraiment donné envie de faire des sports de combat. Si le père de famille est intervenu ce jour-là au cinéma, c’est un peu grâce à Alain.


Fouad n’a pas joué à la star

Plus que la technique, les sports de combat permettent surtout pour Fouad de parfaire la maîtrise de soi :

   « Sans être un justicier, je suis interventionniste par nature. Au cinéma, je n’ai pas ressenti la peur d’agir. Cela va faire quatorze ans que je travaille avec les jeunes que ce soit comme animateur, membre d’une association ou directeur du service Jeunesse. Désamorcer des conflits pour éviter que ça dégénère, cela arrive au quotidien. »

Dans les jours qui ont suivi son acte héroïque, Fouad n’a pas joué à la star alors que des médias nationaux comme RTL ou M6 le demandent. En un an, il a seulement dit « oui » au Parisien et au Bondy Blog. Il reconnaît que c’est un peu paradoxal de sa part alors « qu’il se plaint sans cesse qu’on ne mette pas assez en avant les actes positifs ».

Il aurait juste aimé que son geste puisse servir à susciter le débat, à faire de la prévention sur la gestion des conflits, qu’ils soient entre commerçants et clients ou entre administrations et usagers.


« On s’est fait mettre KO par une droite »

Pour redorer l’image des quartiers populaires, cet enfant de Drancy a de la suite dans les idées. Il souhaiterait que les actes citoyens soient un peu plus mis en lumière par la création de journées du civisme, avec des ambassadeurs qui se rendraient auprès des jeunes, dans les collèges et les lycées.

Avec huit autres personnes, Fouad a également créé en 2012 son collectif devenu depuis une association, le Club des acteurs citoyens (CAC) du 93. Il compte une soixantaine de membres et organise des débats entre « des politiques, des intellos, des technocrates, des sportifs, qu’ils soient de gauche ou de droite ».

Son objet est ambitieux :

   « Il s’agit de contribuer à décrypter les mécanismes et les limites de l’action publique, à faire œuvre de propositions pour concevoir et développer des solutions adaptées à nos territoires, pour inventer la ville de demain en infléchissant l’action publique. »

Sympathisant de gauche depuis toujours, Fouad a décidé de s’engager en politique il y a deux ans pour « changer les choses de l’intérieur ». Lors des dernières élections municipales à Bobigny, il figurait en quatorzième position sur la liste PS. La gauche a perdu la ville face à l’UDI et Fouad n’a pas été élu au conseil municipal :

« La politique, c’est comme la boxe, c’est un combat de longue haleine. A Bobigny, je pense que l’on a eu un vote de dépit de la part des habitants et, au final, on s’est fait mettre KO par une droite. »


Combattants de père en fils

Si la politique est un combat de longue haleine, obtenir une médaille pour acte d’héroïsme semble aussi tenir du parcours du combattant : « La maire de Bondy, Sylvine Thomassin, a dû relancer à plusieurs reprises le préfet sans qu’elle ne me mette au courant. »

Il a juste un regret pour la cérémonie de mardi : il ne peut inviter que sa famille et ses amis les plus proches. Fouad aurait préféré partager sa récompense avec encore plus de monde.

Dans tous les cas, ses enfants seront là. Tous les deux font du judo depuis quatre ans. Fouad compte même inscrire son fils à la boxe française. Cela peut toujours servir.

Source: http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/26/fouad-prise-jujitsu-geste-paix-banlieue-251774

Le Figaro a écrit:

Les Identitaires en patrouille dans le métro lillois

       Par Julien Licourt
       Mis à jour le 19/03/2014 à 17:01
       Publié le 18/03/2014 à 18:56

Ils étaient une vingtaine vêtus d'une chasuble jaune frappée du lambda noir, vendredi dernier, dans le métro de Lille. Tous sont membres de Génération identitaire, le mouvement de jeunesse du Bloc identitaire. Leur but: patrouiller dans les wagons pour dénoncer l'insécurité.
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Source: http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/decryptages/2014/03/18/25003-20140318ARTFIG00324-les-identitaires-en-patrouille-dans-le-metro-lillois.php[/quote]


Après la présence critiquée des identitaires dans le métro lillois il y a quelques semaines, c'est  aujourd'hui au tour des militantes de "Osez le féminisme" de lancer une campagne pour la défense des femmes contre le harcèlement sexuel dans le métro parisien tout en déplorant l'absence de prévention de la RATP sur ce sujet...

6Médias a écrit:

6Medias 02-11-2014 - 12:30
Harcèlement dans le métro : la lutte s'organise

"Osez le féminisme" lance une campagne pour dire stop aux violences sexuelles dans le métro, La blague d'Halloween de Rémi Gaillard divise sur la Toile... Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web.



Sensible au concept des marches nocturnes de femmes aux Etats-Unis, pour le droit à se déplacer sans crainte d'agression ou de harcèlement sexuel une fois la nuit tombée, l'association "Osez le Féminisme" a lancé une nouvelle campagne, diffusée sur les réseaux sociaux avec le hashtag #TakeBackTheMetro ("Se réappropier le métro"). Le principe est le même : la défense des femmes contre le harcèlement sexuel dans le métro parisien.

Selon le collectif, 94% des femmes disent y avoir déjà subi des comportements sexistes. Un phénomène qui irrite les membres d'"Osez le féminisme", qui déplorent l'absence de prévention de la RATP sur ce sujet. Les visuels choisis pour leur campagne sont très connus des usagers du métro : on retrouve Serge, le célèbre lapin rose, le signal d'alarme, ou encore les écriteaux de sécurité.

Sauf qu'au lieu de se coincer les mains dans les portes comme d'habitude, cette fois, Serge rougit de honte en tenant la barre du métro. Les consignes aussi sont retravaillées : "ATTENTION ! Ne mets pas tes mains sur mes fesses, tu risques de te faire gifler très fort !". Le signal d'alarme aussi est quelque peu changé : "En cas de harcèlement ou d'attouchements sexuels : criez, demandez de l'aide, baffez". Le panneau avec les silhouettes d'un homme et d'une femme (le même qu'on trouve aux toilettes par exemple) est également modifié : sous le symbole interdit, on voit la silhouette masculine porter une main vers l'entrejambe de la silhouette féminine. Un petit texte rappelle le Code Pénal : "L'attouchement sexuel est un délit puni de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende."

Source: http://actu.orange.fr/insolite/buzz-du-web/harcelement-dans-le-metro-la-lutte-s-organise-magic_CNT0000005xFyo.html

Osez le féminisme a écrit:

#TakeBackTheMétro

Osez le féminisme ! lance aujourd'hui sa nouvelle campagne : Take back the métro !, L'objectif ? Dénoncer les violences machistes dont sont victimes les femmes dans les transports en commun et interpeller les transporteurs afin qu'ils réagissent.

Selon une enquête réalisée par Osez le Féminisme dans le métro parisien, 94% des 150 femmes interrogées indiquent avoir déjà subi des comportements sexistes intimidants, du sifflement à l’agression sexuelle. Par peur d’agression, près des trois quart d’entre elles adaptent leur comportement ou leurs tenues vestimentaires lorsqu’elles sont dans le métro. Une étude Reuters parue cette semaine indiquait que 8 Parisiennes sur 10 pensaient que personne ne les aideraient si elles étaient victimes d'un viol dans le métro.

Malgré le débat public sur le harcèlement de rue, ce sujet ne s’est pas encore traduit par des actions de sensibilisation de grande ampleur de la part des pouvoirs publics.

Pourtant, les régies de transports communiquent largement pour prévenir des vols à la tire, la fraude ou la mendicité, mettent en garde les voyageurs contre les pickpockets, les colis suspects ou même sensibilisent sur les incivilités. Ils ne l’ont jamais fait sur les violences sexistes qui touchent pourtant une grande partie de leurs usagèr-e-s.

Cela doit changer! Les femmes sont aussi légitimes que les hommes dans l’espace public et devraient être parfaitement libres de circuler et de se déplacer comme bon leur semble. Nous voulons :

que les femmes puissent se réapproprier les transports et en faire usage sans craintes,
que les transporteurs tels que la RATP en Ile-de-France, mènent des actions de prévention et de lutte contre les violences sexistes.

Pour reprendre le le métro, le bus, le tram, le RER et tous les transports mis à la disposition des citoyennes, Osez le Féminisme! lance une campagne intitulée #TackBackTheMetro. Vous pouvez y participer:

- En vous inscrivant pour les prochaines actions collectives et festives dans le métro: pour « reprendre » les transports,
- En diffusant sur les réseaux sociaux les visuels humoristiques qui visent à détourner les visuels existants dans le métro parisien,
- En signant et en diffusant la pétition à destination des régies de transport afin qu'elles mettent en place un plan de lutte contre ces violences

NB: Le nom de notre campagne, #TakeBackTheMétro fait référence aux marches “Take Back the Night”[Reprenez la nuit]. Initiées aux États-Unis dans les années 70, ces marches nocturnes composées uniquement de femmes visent à affirmer leur droit de faire usage des espaces publics sans crainte de harcèlement sexuel ou d’agression sexuelle.

Source: http://www.osezlefeminisme.fr/article/takebackthemetro



Ces initiatives méritent que l'on s'y intéressent...

En effet on retrouve à la base de ces initiatives des personnes aux antipodes les unes des autres... Je suis bien évidement convaincu qu'il n'y a aucune convergence d'idées au niveau sociétal entre les militants identitaires et les militantes de "Osez le féminisme" ce qui n'empêche pas ces militants et militantes de mener, chacun de leur coté, une démarche pour rétablir une certaine tranquillité dans l'espace public du métro...

Si ces militants identitaires et ces militantes féministes agissent ainsi c'est tout simplement parce que les pouvoirs publics: Etat, collectivités territoriales, transporteurs, ... n'assurent plus la sécurité publique au niveau souhaité par les citoyens, ce niveau souhaité n'étant pas nécessairement le niveau "statistiquement acceptable" pour les dits pouvoirs publics...

Cela conduit à des situations dans lesquelles certains citoyens exaspérés en arrivent à vouloir se substituer eux-mêmes à ces pouvoirs publics en menant des actions dans le métro, en organisant des groupes de vigilance dans leur quartier, en chassant un campement de Roms...

Il y a danger car les actions de ces citoyens non formés et surtout non encadrés peuvent dégénérer et des bavures graves peut être commises....


Au niveau local, certains nous serinent sans relâche que la tranquillité publique, la garde de la paix, n'est pas de leur ressort mais de celui de l'Etat...

Ca peut se discuter même si la répartition des tâches de police entre police nationale et police municipale est bien établie  depuis deux décennies, mais ce qui est sûr c'est que, même si il a eu quelques bavures avec des polices municipales mal formées et mal encadrées, je préférerais quand  même une police municipale sous la responsabilité  du maire Jean-François Voguet plutôt que de risquer de croiser demain dans nos rues un quelconque "groupe de vigilance" auto-déclaré...

Lorsqu'il y a un problème que beaucoup nient et donc ne traitent pas, d'autres de manière plus ou moins heureuse avec leurs moyens le prennent en compte... parfois avec des dommages mais en tout état de cause si le dossier n'avait pas été volontairement enterré en serions nous là.

Il y a tout de même beaucoup de mauvaise foi à critiquer des gens qui font au mieux, à leur manière certes mais qui tentent d'agir alors que les pouvoir publics mettent l'étouffoir sur le sujet.

Comment veut on que les électeurs se mobilisent lorsque l'état ne se bouge que pour des sujets qui la plupart du temps clivent les Français ?