il faut avoir le moral avant le 2e tour !

Résumons :
- Tu votes Le Pen t'es un putain de Facho qui ne pense qu'à sa gueule.
- Tu votes Macron, t'es qu'une lopette qui a déjà oublié la loi travail et le 49.3.
- Tu votes pas, t'es un connard qui salit le droit de vote pour lequel nos anciens se sont battus.
- Tu votes blanc, tu donnes ta voix au FN alors que c'est un parti fasciste et bla-bla-bla.

Synthèse : on est tous le con de quelqu'un (c'est pas nouveau).

En revanche ce que je vois c'est qu'on est tous tellement dans la merde qu'on en oublie que le problème c'est pas le voisin qui vote FN ou la collègue qui croit en Macron, mais bien les gouvernements passés qui nous ont fait couler petit à petit.

Conclusion : vote pour qui tu veux et tais-toi, par pitié, garde tes insultes pour le prochain président (il doit s'habituer), pas pour celui qui ne partage pas ton avis

Dans ce qui est censé être notre démocratie, nul n'est supérieur à un autre. Tu n'es pas plus intelligent ni mieux placé que ton voisin pour savoir qui il doit voter!

serrez les dents (voir autre chose), ça finira par passer.


Le bateau coule mais règlementairement donc tout va presque bien !

Chacun sait que depuis que le suffrage universel est en place chaque vote ou non vote détient sa part de responsabilité ou d'irresponsabilité dans le résultat final.

Le pouvoir est donné au peuple de se choisir des représentants nationaux, président et députés, territoriaux, maires et conseillers territoriaux ...et décentralisés, sénateurs.

Les électeurs sont toujours les metteurs en scène du scénario à suivre, Et les politiques ceux qui occupent le haut de l'affiche. Dans l'ombre des producteurs financent le film à venir sans savoir s'il s'agira d'un navet ou d'un film culte.

Les élections restent ce moment particulier où les cartes sont ou non redistribuées, rien de bien nouveau à cela.

Elles se contentent de révéler encore et toujours comment se décompose la nature humaine à l'échelle du pays : selon les moments : divisée, unie, monarchique, révolutionnaire, impériale, républicaine, parfois totalitaire.

Gémir? Regretter que notre démocratie ne soit pas parfaite, souligner que le spectre politique a toujours été multiple et que c'est pour cela que le scrutin majoritaire à été inventé, est ce bien utile histoire de sabrer le moral des uns et des autres?

La République reste in fine indivisible, alors que l'électeur est toujours en droit de renforcer cette indivision ou de la fragiliser en traitant ou respectant, plus ou moins bien, sa devise : liberté, égalité et... (aie, aie, aie) fraternité.