France insoumise : impitoyable pour dénoncer, et petits arrangements pour soi

Dans le Canard Enchaîné à paraître demain mercredi : il y aurait un gros retard de paiement de "cotisations sociales à la caisse de retraite des avocats depuis six ans" de la nouvelle chroniqueuse télé chez Bolloré, aussi porte-parole de 'France insoumise' (et avocate.. de JL Mélenchon).
La prévenue (par téléphone   ) semble avoir une extinction de voix, mais ne va pas manquer de s'expliquer prochainement, à la prochaine émission d'Ardisson peut-être ? Ou à la suivante, selon la date d'enregistrement...
En tant qu'avocate, elle tient là le rôle de sa vie (politique) décisif. Serait-il possible qu'elle affirme défendre son client Mélenchon à plein temps et gratuitement ?
Mais peut-être les avocats ont-ils un régime vraiment spécial de retraite, qui sait.

Citation :

Depuis six ans, Raquel Garrido n'a pas payé ses cotisations retraite
"Le Canard Enchaîné" révèle que l'avocate, porte-parole de la France insoumise, n'a pas non plus payé ses cotisations à l'Ordre des avocats depuis un an.
Source AFP. Publié le 03/10/2017 à 21:00 | Le Point.fr

C'est une nouvelle polémique qui s'annonce pour la très médiatique figure de proue du parti de Jean-Luc Mélenchon. L'avocate Raquel Garrido, porte-parole de La France insoumise, n'a pas payé ses cotisations sociales à la caisse de retraite des avocats depuis six ans, ni ses cotisations à l'Ordre des avocats depuis un an, révèle Le Canard Enchaîné à paraître mercredi. Selon l'hebdomadaire satirique, qui ne cite aucune source, "depuis six ans qu'elle a enfilé la robe noire, elle a oublié de régler ses cotisations sociales à la caisse de retraite des avocats, à laquelle elle doit 32 215 euros". Il assure par ailleurs que la nouvelle chroniqueuse sur C8 "ne paie pas non plus, depuis un an, ses cotisations à l'Ordre des avocats de Paris".

Contactée par l'Agence France Presse, Raquel Garrido n'a pas donné suite. Interrogé par l'Agence France Presse, l'Ordre des avocats a répondu qu'il ne souhaitait "pas communiquer sur les cotisations de ses membres". Selon Le Canard Enchaîné, ni l'Ordre ni la caisse de retraite "n'ont engagé de poursuites".

http://www.lepoint.fr/politique/depuis-six-ans-raquel-garrido-n-a-pas-paye-ses-cotisations-retraite-03-10-2017-2161819_20.php

Le Canard ironise: «C'est par distraction, on imagine, que Maître Garrido a accumulé cette dette. Comment pourrait-elle sinon, continuer de défendre le modèle social français, qui repose sur la solidarité entre cotisants?»

Encore une victime de la phobie administrative fiscale...

La maladie tourne à l'épidémie chez les politicards !
Heureusement ils veillent à ce que les manants eux passent à la caisse.

L'éternel problème des donneurs de leçons qui ne sont pas des donneurs d'exemples perdure.

"Le poisson pourri toujours par la tête" ou version française "le chef doit montrer l'exemple".
Visiblement il y a encore de la marge.

On oppose classiquement éthique de la conviction à éthique de la responsabilité. Mais voici l'éthique de l'insoumission, vue par les adjoints directs du lider des Insoumis
Famille des insoumis donc : après Madame sans-gène, Monsieur

Élu député en juin 2017, Alexis Corbière avait promis de quitter prochainement le logement social de 80 mètres carrés (un F4 au loyer de 1200 euros) qu'il occupe avec sa compagne Raquel Garrido, dans le 12e arrondissement de Paris.
Il y est toujours. Mais Alexis Corbière réplique :
« Il faudrait peut-être que je trouve un logement d'abord. Depuis des mois, mon honneur est sali, j'ai dit à la presse que j'allais quitter ce logement. Je vais le faire ». Le député jure qu'il est «en train de chercher un logement». «Mais, avec une famille de trois enfants, ça ne se fait pas en claquant des doigts.»

C'est vrai que s'ils continuent à chercher un 80 m2 à Paris, bien situé pour 1200 euros, ils ne sont pas prêts de partir ! Un tuyau gratuit : accepter d'aller habiter en banlieue ! Chez les prolos, c'est moins cher. D'autant que sauf erreur, M. Corbière est député de Montreuil (93) pas de Paris. En plus, il a des ami(e)s qui travaillent là-bas.
Et aussi, dans le Canard enchainé du jour, commentaires et réponses du Canard à la contestataire Raquel Garrido, qui "conteste les accusations du Canard enchaîné" de la semaine dernière.
Les séries sur plusieurs semaine, avec sortie progressive des infos, une spécialité du Canard. Celle-là m'amuse plus que d'autres, curieux ? Pas tant que ça : les donneurs de leçons (aux autres) pris en flagrant délit de contradictions, style "ah mais pour moi c'est pas pareil", on ne s'en lasse pas.

Je trouve qu'appeler un parti « les insoumis » est une provocation envers nos compatriotes de culte musulman.

Deux messages hors sujet ont été supprimés
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Famille insoumise, à Paris : après le 80 m2 HLM de Alexis & Raquel, l’appartement 83 m2 RIVP de Danielle Simonnet

Porte-parole et fidèle de Jean-Luc Mélenchon (la France insoumise), D. Simonnet est logée depuis 1999 par le bailleur social la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris). En 2003, l’élue a obtenu un appartement plus grand (en moins d’un an).
La conseillère de Paris (soit 4 190 € brut mensuel) occupe avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€.
Cela n’a rien d’illégal. C’est un loyer libre, établi par la RIVP sans barème. Mais l’immeuble géré par le bailleur social a été bâti avec des subventions publiques. Et le loyer est 30 à 40 % moins cher que dans le privé.

Et voici la réponse sublime, forcément sublime, de l'avocate du peuple (et d'abord d'elle-même) :
Danielle Simonnet explique qu’elle n’a pas l’intention de partir. « Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière ».    

Ian Brossat (PCF), adjoint au logement de la mairie de Paris concède qu’au vu des 120 000 Parisiens en attente d’un logement social, « les citoyens parisiens comprennent de moins en moins que des élus parisiens vivent en logement social ».

Jérôme Dubus, conseiller de Paris du XVIIe (LR devenu LREM) prend moins de pincettes ! « Je constate que madame Simonnet, qui nous donne des leçons de morale au Conseil de Paris matin midi et soir et prône la transparence dans le dossier HLM, a une moralité à géométrie variable ! ». « Aucun élu parisien, martèle-t-il, ne devrait être logé par un des bailleurs sociaux de la ville de Paris ».
(source)
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-apres-le-hlm-d-alexis-corbieres-l-appartement-de-rivp-de-danielle-simonnet-25-10-2017-7355217.php

"La question des élus persistant à occuper un logement social, une pratique longtemps de mise, mais désormais jugée immorale." (vu le nombre de non-élus  mal-logés)
Nombreux sont les élus insoumis à la loi du marché. Et pas qu'à gauche, bien sûr. Et pas tous connus. Pour le label France insoumise, déjà cité(e)s
. le député Alexis Corbière se résout à rejoindre ses terres électorales de Montreuil (93).
. Mme "j'y suis, j'y reste" déroule son plaidoyer pro domo : mouiller un max de copains

"Danielle Simonet l'assure, d'autres élus, notamment communistes bénéficient de logements sociaux dans la ville de Paris. « Et je souhaite qu'ils y restent! Ce n'est pas une mauvaise chose en soi s'ils souscrivent aux conditions: un élu doit être traité comme les citoyens avec les mêmes droits et les mêmes devoirs », souligne l'Insoumise."
« Je note aussi que les alliés communistes de la maire de Paris varient d'ailleurs en position sur le sujet. Longtemps ils ont défendu le fait que les élus de ville puissent aussi vivre en HLM, pour ne pas laisser les mandats électifs municipaux aux seuls propriétaires et favoriser par ailleurs la mixité sociale »
(extraits de l'article : )
La Ville de Paris n'en a pas terminé avec les élus occupant des HLM
"La gauche radicale est loin d'être seule concernée par la question des élus persistant à occuper un logement social, une pratique longtemps de mise, mais désormais jugée immorale."
(Chevènement, qui fait toujours de la résistance, etc.)
"Ces exemples sont évidemment loin de traduire la réalité du phénomène, presque impossible à quantifier précisément. En effet la RIVP et les autres bailleurs sociaux observent une stricte confidentialité sur l'identité des occupants, élus ou non. Mais ces organismes se sont engagés à solliciter le départ des politiques concernés, et à soumettre les autres à une justification de leurs ressources."
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/10/31/25001-20171031ARTFIG00293-la-ville-de-paris-n-en-a-pas-termine-avec-les-elus-occupant-des-hlm.php

Et à Fontenay ? Une solution simple, pour qu'en 2020 il y ait nettement moins d'élu(e)s en HLM : l'alternance ! Une considération purement mathématique...

Salamandre a écrit:

Et à Fontenay ? Une solution simple, pour qu'en 2020 il y ait nettement moins d'élu(e)s en HLM : l'alternance ! Une considération purement mathématique...

Mathématiquement vous avez raison, sur le plan lexical, si les élus actuels qui vivent en HLM ne sont plus élus, il y en aurait moins en HLM.

Oui c'est vrai, à la fois mathématique et lexical en fait (des chiffres et des lettres)  
Côté maths, aux élections municipales, la liste en tête emporte en prime la moitié des sièges, l'autre moitié est attribuée à la proportionnelle. Et la liste en tête (la fois d'avant) qui passe 2e, c'est trois fois moins d'élu(e)s, au Conseil municipal - et en HLM. Imparable.

L'affaire des comptes de la campagne présidentielle 2017 de Jean-Luc Mélenchon, où des soupçons de surfacturation de la part de société de conseil en conseil en communication Mediascop dirigée à l'époque par Sophia Chikirou, a abouti à diverses perquisitions au siège de LFI et de M. Mélechon et prend désormais une tournure plus 'pénélopienne'  au vu de ce dernière article relayant plus en détail la perquisition au domicile de Melenchon, qui a démarré à 7h du matin les enquêteurs auraient signifiés la présence sur place de la dite Sophia Chikirou !

https://www.20minutes.fr/politique/2357795-20181020-perquisitions-sophia-chikirou-jean-luc-melenchon-denonce-violation-secret-enquete-mediapart

Ce qui laisse effectivement à penser que même si la vie privée de M. Mélenchon n'est pas d’intérêt public, elle le devient de facto quand elle percute le soupçon judiciaire d’enrichissement indu durant la campagne de 2017 de celle qui est aussi sa compagne.

l'histoire se reproduit : ceux qui envoyaient les uns à la bascule à charlot peuvent quelques temps plus tard s'y retrouver eux aussi... en qualité de vedette du spectacle.