Cette gauche qui ne voit que ce qu’elle veut bien voir
Tribune. Majid Oukacha est essayiste et blogueur, auteur de “Il était une foi, l’islam…”
N’est-elle donc pas curieuse ? Cette gauche qui reproche au gouvernement de rester passif face aux identitaires qui ont choisi de défendre une de nos frontières nationales laissée à l’abandon dans les Hautes-Alpes, mais qui oublie dans le même temps de rappeler à ce même gouvernement qu’il ne faut pas être passif face à l’immigration clandestine contre laquelle se dressent pourtant par réaction ces identitaires.
Cette gauche qui dénonce des « terroristes d’extrême droite qui attaquent les étudiants dans leurs facs ». Qui de l’extrême droite ou de l’extrême gauche empêche des candidats à l’élection présidentielle de venir débattre librement dans des universités ? Qui de l’extrême droite ou de l’extrême gauche bloque en toute illégalité des universités et empêche ceux qui veulent s’y instruire d’y étudier ?
Cette gauche qui trouve que c’est un « formidable défi » que la France laïque tente de solutionner avec l’islam des problèmes qu’elle n’aurait pourtant jamais eu sans.
Cette gauche qui aime bien plus faire le bilan économique de l’immigration en France à partir de statistiques sur les cotisations salariales et la consommation intérieure en biens et services que sur le coût que fait peser cette même immigration sur le niveau scolaire moyen, la sécurité et la santé dans notre pays.
Cette gauche qui a bien compris qu’il était moins dangereux électoralement de manifester contre la vente de fourrures au nom de la protection de la vie animale (souvent même en battant le pavé avec des chaussures en cuir aux pieds) que de manifester contre les égorgements à vif et sans étourdissement dans l’abattage halal.
Cette gauche qui déplore que les médecins des grandes métropoles préfèrent ouvrir leurs cabinets dans les beaux quartiers du centre-ville, mais qui refuse dans le même temps d’entendre la souffrance de tous ces médecins agressés quotidiennement dans les banlieues les plus violentes qui entourent ce même centre-ville.
Cette gauche qui n’a pas remarqué que l’islam nuit bien plus aux libertés individuelles de penser et d’aimer que l’islamophobie.
Cette gauche qui n’est même pas capable de trouver un toit sur la tête au dernier SDF français encore à la rue, mais qui arrive pourtant à trouver régulièrement des appartements et des maisons où loger des migrants.
Cette gauche qui s’oppose à l'expulsion des criminels étrangers les plus dangereux par stratégie plus par idéologie, de peur que les électeurs en viennent à se droitiser s’ils devaient se rendre compte que ce serait plus souvent des Mohamed ou des Saïd qui sont expulsés pour risque terroriste que des Sven, des Shlomo ou des Tchang.
Cette gauche qui aime parler des droits des femmes et du féminisme mais qui n’a même pas remarqué que cet islam pour lequel elle ouvre des mosquées et des écoles par clientélisme est l’idéologie qui produit le plus de misogynie, partout où elle est la force culturelle dominante sur notre territoire.
Cette gauche qui s’inquiète pour la sécurité et la paix civile en France à cause du fait que la religion y prend de plus en plus de place, mais qui demeure pourtant convaincue qu’il est impossible de devenir un terroriste jihadiste lorsque l’on croit en dieu.
Cette gauche qui aime rappeler quelle est la religion des premières victimes du terrorisme jihadiste dans le monde mais qui ne se pose même pas la question de savoir quelle est la première religion des auteurs du terrorisme jihadiste dans le monde.
Cette gauche qui hurle qu’elle ne veut pas de facho dans ses quartiers qui en sont dépourvus, mais qui reproche au moindre politicien de droite d’oser stigmatiser les cités en dénonçant à voix basse les vrais fachos du quotidien qui s’y trouvent et qui y caillassent des pompiers, brûlent des voitures, prennent en otage les riverains avec leurs trafics de drogue et font baisser les yeux des femmes dans l’espace public.
N’est-elle donc pas curieuse, cette gauche dont les aveux les plus éloquents se font en silence ?
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Les constatations sont incontestables, les questions judicieuses... pour les réponses cohérentes c'est une autre histoire.