Élections municipales : la fiscalité est le premier enjeu

Un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France qui montre le poids que va avoir la fiscalité dans la décision des électeurs...

"La question de la fiscalité et des impôts locaux est de celles qui vont "le plus compter" au moment du vote pour 48% des sondés, contre 32% en septembre dernier, selon cette étude."


A Fontenay la volonté des électeurs est la même.

Face au maire-sortant qui s'est engagé sur des dépenses pharaoniques comme la construction d'un théâtre à 15 millions d'Euro - http://tinyurl.com/cout-du-theatre - , l'Appel pour Fontenay, qui est attentif aux souhaits des électeurs, a déjà largement explicité sa volonté de contenir les dépenses et propose:

- Le gel des impôts locaux jusqu’en 2020 pour ne plus peser sur le pouvoir d’achat des ménages.
- La diminution des dépenses de fonctionnement pour disposer des marges de manœuvre permettant d’investir.
- Un plan d’investissements pluri-annuel pour entretenir notre patrimoine, nos rues, nos écoles et surtout pour préparer l’avenir

Voir:
http://www.appelpourfontenay.fr/trop-dimpots-mal-utilises/
https://fontenayplateau.forum-actif.eu/t1458-trop-dimpots-mal-utilises (discussion fermée)

AFP a écrit:

11/01/2014 à 10:13
Élections municipales 2014 : selon un sondage, la fiscalité est le premier enjeu

Les Français estiment dans un sondage que l'enjeu essentiel des prochaines élections municipales en mars 2014 est la fiscalité.

Quel est le premier enjeu des électeurs aux municipales de mars ? Le cadre de vie ? La sécurité ? Non, la...fiscalité, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. La question de la fiscalité et des impôts locaux est de celles qui vont "le plus compter" au moment du vote pour 48% des sondés, contre 32% en septembre dernier, selon cette étude.

Et cette préoccupation est jugée essentielle par les sympathisants de tous bords, à l'exception d'EELV (31%). Aussi bien en zone rurale qu'en province et en région parisienne (de 48 à 53% de citations), relève l'Ifop.

La sécurité et l'emploi, qui talonnaient la fiscalité dans les préoccupations des sondés à l'automne, ne sont plus jugées prioritaires que par respectivement 28% et 24% des personnes interrogées, contre 30% en septembre. La problématique du cadre de vie et de l'environnement se hisse en revanche au deuxième rang des priorités des sondés (+ 13 points), avec là aussi une certaine homogénéité selon que la commune est plus ou moins urbaine.

La question de l'éducation et des écoles n'est en revanche jugée essentielle que par 12% des personnes interrogées (-14 points), alors même que les communes sont chargées des bâtiments scolaires et de la mise en oeuvre de la semaine de quatre jours et demi. L'action sociale, le logement et la propreté, autres compétences municipales, ne sont jugés prioritaires que par 6% des sondés.

Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne les 8 et 9 janvier auprès d'un échantillon de 1.003 personnes "représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus", selon la méthode des quotas.

Source: http://actu.orange.fr/france/elections-municipales-2014-selon-un-sondage-la-fiscalite-est-le-premier-enjeu-afp-s_2770622.html

Etat, collectivités locales, privé, public, entreprises, ménages.... Beaucoup de vases communicants entre tout cela et souvent le citoyen invité à passer au tiroir caisse.
Avec deux thèses distinctes à la fois source de débats et contradictoire, seule la TVA serait indolore, alors que ce qui se voit individuellement (impôt sur le revenu, impôts locaux) ne peut plus l'être.
Résultat l'Etat débudgétise certaines de ses dépenses vers les collectivités locales, puis débudgétise les charges des entreprises, et comme dans un budget le principe des vases communicants restent immuables si des économies ne sont pas faites, il faut tout re-budgéter sur le dos des contribuables. Qu'on en vienne à baisser les prestations (chômage, retraites, maladie) et la révolte pointe. que l'on baisse le nombre de personnel, et c'est le service public qui peut se mettre à dysfonctionner. Pas simple tout cela à traiter que l'on soit de droite ou de gauche. Bonne chance aux listes municipales pour faire oeuvre de pragmatisme, de réalisme, et de prudence dans les engagements qui peuvent être pris. Il est temps pour chacun de s'en tenir à la réalité des chiffres, sans les tordre d'une manière à plaire aux électeurs. L'enjeu est là, la crédibilité de la classe politique aussi.

Un plan à 5 ans avec des échéances claires est une bonne manière d'approcher je sujet. En s'en tenant à ce qui sera réalisable pendant le mandat. Coton à faire, mais pragmatique. Tout annoncer pour ne pas pouvoir faire, est effectivement la seule manière de ne pas asseoir une certaine crédibilité. Ras le bol des effets d'annonces de par et d'autre.

On connait quasiment tout du côté du "par" avec ses qualités et ses défauts (le bilan de la mairie sortante) ; il ne nous reste plus qu'à regarder du côté "d'autre", chiffres à l'appui. Au boulot pour ces listes. Pour l'instant on en est aux incantations.