Trahison EELV

Rappel du premier message :



Vous y avez cru et vous avez votez Abeille le 17 juin 2012 ?

Et bien vous vous êtes fait entuber comme dirait Daniel Cohn-Bendit !

La décision prise aujourd'hui par EELV est un véritable coup de poignard pour les cinq millions de chômeurs qui crèvent sans avenir à Pole emploi et pour qui le "pacte de responsabilité et de solidarité" représentent un réel espoir de redémarrage de l'économie...


Lors d'un vote à main levée, ils [les écologistes]  se sont prononcés à l'unanimité contre le projet de loi de finances rectificative et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif. Deux textes qui mettent en musique le pacte de responsabilité et de solidarité voulu par François Hollande."


Il va bientôt être temps que les chômeurs aillent au delà de l'abstention et du vote extrême et qu'ils se radicalisent enfin pour faire monter la pression sociale et se faire entendre...


Après on peut aussi repenser au déroulement de la campagne de 2012 avec tout le banc et l'arrière-banc socialistes fontenaysiens qui, avec la bénédiction alfortvillaise, appelaient à voter pour Abeille... Quelle clairvoyance politique...

Aujourd'hui Manuel Valls évoque l'hypothèse d'une gauche qui peut mourir... C'est un sujet hélas sérieux dans le contexte actuel...

Le Parisien a écrit:

Pacte de responsabilité : les écologistes se prononcent contre

Publié le 14.06.2014, 23h33 | Mise à jour : 15.06.2014, 01h00

ARCHIVE. «On est dans la majorité, mais il faut que la majorité réponde aux engagements qu'elle a pris», a affirmé samedi la secrétaire nationale du parti, Emmanuelle Cosse, en marge du conseil fédéral. | AFP / Alain Jocard

C'est clair, Manuel Valls ne pourra pas compter sur le soutien des Verts. Réunis samedi en conseil fédéral, les écologistes ont affiché leurs désaccords avec les orientations du gouvernement.

Lors d'un vote à main levée, ils se sont prononcés à l'unanimité contre le projet de loi de finances rectificative et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif. Deux textes qui mettent en musique le pacte de responsabilité et de solidarité voulu par François Hollande.

«Le choix qui est fait semble être de céder à la vulgate libérale avec pour seul cap un horizon budgétaro-chiffré» justifiait ce samedi dans nos colonnes l'ancienne ministre écologiste Cécile Duflot, qui a claqué la porte du gouvernement lorsque Manuel Valls est arrivé à Matignon.

Si Europe Écologie-Les Verts prend ses distances avec le gouvernement, en revanche le parti s'est prononcé à l'unanimité pour la recherche d'amendements communs avec d'autres députés de gauche opposés aux 50 milliards d'euros d'économies décidées dans le cadre de ce pacte.



EELV tente de se positionner face à la majorité

Désormais en dehors du gouvernement, EELV s'interroge sur la position à adopter face à la majorité gouvernementale. «On est dans la majorité, mais il faut que la majorité réponde aux engagements qu'elle a pris», a affirmé la secrétaire nationale du parti, Emmanuelle Cosse, en marge du conseil fédéral.

François de Rugy, député EELV de Loire-Atlantique, estime lui que se détacher de la majorité «serait suicidaire» pour les Verts qui «resteraient tout seuls dans leur petit coin». Un avis que ne partage pas Julien Bayou, porte-parole des écologistes. Lui juge au contraire que «rester c'est creuser sa tombe».  



La mise en garde Valls

Pour son premier discours devant le conseil national du Parti socialiste en tant que locataire de Matignon, le Premier ministre a lancé samedi un sévère avertissement aux socialistes sur le risque de voir «la gauche mourir». Il a appelé sa majorité à serrer les rangs autour du seul «chemin» possible, le «réformisme» que représente le pacte de responsabilité.

LeParisien.fr

Source: http://www.leparisien.fr/politique/pacte-de-responsabilite-les-ecologistes-se-prononcent-contre-14-06-2014-3923399.php

Citation :

Une intéressante citation :
"Je préconise un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. Si d'aventure une crise profonde se produisait nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence"

Reconnaissons que c'est une connerie pour un régime semi-présidentiel comme le notre. Si à mi-mandat le président rendait son tablier alors bonjour les dégâts, c'est au moins 12 mois de léthargie assurés pour le pays et encore si tout se passe bien. Si le nouveau président dissout l'assemblée et passe une année à détricoter ce qu'a fait son prédécesseur c'est la paralysie fatale pour le pays.

matmut a écrit:

Reconnaissons que c'est une connerie pour un régime semi-présidentiel comme le notre. Si à mi-mandat le président rendait son tablier alors bonjour les dégâts, c'est au moins 12 mois de léthargie assurés pour le pays et encore si tout se passe bien. Si le nouveau président dissout l'assemblée et passe une année à détricoter ce qu'a fait son prédécesseur c'est la paralysie fatale pour le pays.  

Pour ma part je ne reconnais rien... je constate et je déplore.

Ce n'est pas grave nous en sommes depuis son arrivée au pouvoir à la troisième expédition militaire extérieure. Quel homme !

Lorsque nous aurons fini de nous amuser en Afrique et au Proche Orient et s'il nous reste quelques moyens nous tenterons de rétablir l'ordre dans les zones de non droit de France métropolitaine. Vaste programme !

Si nous devons mettre hors d'état de nuire les islamistes est il nécessaire de quitter la France ? Il y a sur place de quoi occuper nos gens.

Le carnaval permanent continue d'autant que l'on sait que notre armée est en haillons, que le matériel est périmé et out et que nous en sommes à "cannibaliser" le peu qui nous reste pour conserver un semblant de crédibilité.

On dit que pépère est ramollo, et bien non on va ouvrir un nouveau front ! Quel homme ! et qui finance ? et comment va t on payer ? questions secondaires non inscrites à l'ordre du jour.

les EELV on ne les entend pas... pour une fois...

L’orientation du gouvernement Valls 2 est claire, sans ambiguïté et était prévisible dès 2012 puisque depuis des décennies la partie est pipée : les politiques ont perdu le pouvoir d’influer les réalités économiques mais se font plaisir en faisant croire que non depuis 40 ans. On met deux ans à revenir dans le dur, c'est con, mais c'est comme ça. Quand on était dans le tempo d'un septennat cela laissait 5 ans pour rattraper sa boulette ; là on est déjà presque à mi mandat ; du coup ... et bien du coup, il faut se dépêcher de faire en 2 ans 1/2 ce que l'on pouvait faire avant en 5 ans. Tonton a raison. (là je ne débats pas non plus, c'est aussi un constat et un changement Chiraco Jospiniste que l'on peut déplorer.)

La nomination comme ministre de l’économie, d’un ancien banquier d’affaires de 36 ans, est à cet égard un symbole fort qui nous renvoie direct aux années 1970.

Ce qui serait plus gênant c’est que  le gouvernement se mette  aussi à abandonner en rase campagne toutes les promesses de réorientation de l’Europe et toute ambition communautaire.

Pour ma part je suis prêt à considérer que les dernières déclarations de certains ministres, sur les chômeurs-fraudeurs, les immigrés, la remise en question des 35 heures, de la loi ALUR, la mise en avant des Partenariats Public Privé et du travail le dimanche sont là pour préparer l'opinion à la nécessité de changer mais s'agit-il des meilleurs changements à faire, je ne le crois pas; Au jeu des petites phrases il est sûr cela fait son effet. A quelles fins, malheureusement, je crois que c'est plus pour faire le beau que dit avec sérieux ou réalisme.

Détricoter son propre pull cela me fait penser à l'épouse d'Ulysse et au syndrome de Pénélope.

Reste que le mardi 16 septembre, le Premier ministre Manuel Valls engagera la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale devant le Parlement.

Dans ce contexte, il reviendra à EELV d’adopter une position politique. Voter la confiance les yeux fermés alors qu’on s’éloigne de certains engagements pris, n'est pas forcément la meilleure voie, même si c’est la plus sûre pour indiquer au gouvernement que la majorité de « gouvernement » est encore solide.
 
On ne peut nier que quelque part, le contrat signé en 2012 est rompu sinon bien ébréché, et on pourrait prendre pour argent comptant l'idée que nous assène assez régulièrement notre a.nonymous local que la trahison viendrait de EELV et non pas du non respect de promesses tenues s'il n'y avait ces quelques dizaines de frondeurs ailleurs qui n'arrêtent pas de dire que l’équation à résoudre reste la même en 2014 qu’en 2012. Eux vont choisir de s'abstenir certainement : Cela n'indiquera pas qu'ils veulent initier un changement de modèle par la voie parlementaire dans la foulée mais plutôt qu'ils préfèrent laisser le train des décisions à la seule puissance gouvernementale ; faut-il les suivre ou rejoindre le camp de la gauche mélenchoniste? Pour ma part je continue de penser que nous avons besoin d’idées neuves et que celles ci doivent sortir du parlement, et non plus d’un comptable et d’un huissier à la tête de l’Etat, qui à force de renoncements, de reniements et de manque d’imagination piétine devant le seul espoir qui vaille, le changement maintenant qu'il a lui même annoncé.

Comment le dire autrement : les EElv restent silencieux probablement parce que la question de ce vote, pour, contre ou abstention les taraude un peu. Pour ma part je crois que si on croit au redressement de la France, il faut accompagner la demande de Valls de soutien. A une seule condition que Valls se remette à écouter toutes les composantes de sa majorité dans le cadre des débats parlementaires à venir. Son discours de politique générale peut être déterminant de ce point de vue. Plus à gauche, la question ne se pose pas, il suffit juste se rappeler le discours de Mélenchon appelant à voter Hollande au second tour : en gros prenez les voix, ne prenez pas nos convictions.

Pour ce qui est de l'aspect guerrier de notre président, j'aime bien l'analyse qu'en a faite Bayrou sur France Inter.
En gros quand on est engagé militairement il vaut mieux que la Nation reste unie derrière les décisions prises, car la plupart du temps elles sont prises en conscience. Ceci dit, a contrario, il ne votera pas la confiance. Abstention ou vote contre, je ne crois pas qu'il l'ait formellement indiqué. Si c'est contre j'en déduirai qu'il est sûr de son siège d'avoir une solution clef en mains

Que le président soit en place pour 5 ou 7 ans n'implique pas que pendant les deux premières années il tape dans les gamelles... encore que François premier en deux ans nous avait tout de même flanqué deux dévaluations avant de nous pondre un serrage de ceinture.

François deux pour sa part n'a toujours pas trouvé la clé de la boite à outils...