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 Les bailleurs sociaux face au problème des dealers

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a.nonymous




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MessageSujet: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptyJeu 28 Mai 2015, 13:01

Ceux qui "écoutent la ville" entendent trop souvent le même récit: dans un groupe d'immeubles appartenant à tel ou tel bailleur social,  un petit nombre d'individus font vivre un enfer quotidien à une majorité d'habitants n'aspirant qu'à vivre en paix...

Ce récit peut être celui d'habitants des Olympiades, de Bois-Cadet, de Pasteur, ... Il est quasiment toujours le même à quelques détails près, le plus souvent il est question de dealers et de familles arrivées relativement récemment sur la ville... Un point commun à tous ces récits est le sentiment d'abandon exprimé par les habitants confrontés à ce quotidien...  

Cette situation est politiquement inacceptable et ce quel que soit l'attachement politique de chacun: les habitants des logements sociaux ont le droit élémentaire de vivre en paix et en sécurité, aucun argument partisan ne pouvant venir nuancer cette affirmation...

Cette situation se répète et perdure alors que les bailleurs sociaux ne sont pas totalement désarmés et qu'ils ont la possibilité de casser certaines dynamiques quand celles-ci pourrissent, c'est le terme exacte, la vie du plus grand nombre... C'est avant tout une question de volonté mais c'est même parfois un devoir d'agir avant que certains habitants exaspérés décident d'agir par eux-mêmes...

Certains bailleurs de la région parisienne ont ainsi déjà relogé ailleurs au sein de leur parc des familles dont les enfants posaient problème...  Ce n'est pas LA solution à tous les problèmes mais ça peut être UNE PARTIE  de la solution pour ramener le calme dans certaines ensembles sociaux...  Une autre partie de la solution réside dans une réelle politique de peuplement, l'expression peut déplaire, pour éviter que les bailleurs ajoutent des familles "à problème" là où il y en a déjà...

Ceci n'exclut bien sûr pas les actions de prévention, dissuasion et répression par les différents services concernés qu'il s'agisse des services municipaux, de l'éducation nationale, de la police et de la justice....



Ce qui est sûr c'est que face à cette situation et pour que Fontenay reste une "Ville à vivre pour tous" , le Maire Jean-François Voguet et la majorité municipale ne peuvent rester inactifs ou se défausser sur d'autres... Ils  doivent prendre réellement ces problèmes en compte et agir entre autres auprès de certains bailleurs sociaux... C'est aujourd'hui impératif...
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tonton christobal

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MessageSujet: Re: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptyJeu 28 Mai 2015, 13:30

Il y a peut être une solution judiciaire... mais faut il encore souhaiter l'employer...

Lorsque les loubards sont dehors les braves gens restent claquemurés chez eux, peut on envisager d'inverser le postulat ?
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptyDim 14 Juin 2015, 00:47

Une initiative intéressante à Villejuif même si ce passage de l'article de 94 Citioyens devrait interpeller les fontenaysiens:

"Et les élus de se féliciter d’un amendement déposé par Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, et Luc Carvounas, sénateur PS du Val-de-Marne, en faveur du maintien de la gestion des Offices publics de l’habitat (OPH) à l’échelle communale, dans le cadre de la Métropole du Grand Paris et de la deuxième lecture du projet de loi NOTRe."

En effet, quid des villes qui comme Fontenay n'ont pas office et qui se défaussent donc sur des bailleurs situés "ailleurs" pas toujours très présents sur le terrain ?



http://94.citoyens.com a écrit:
Opération patrouille avec maîtres-chiens cité Maurice Thorez à Villejuif
Le 12 juin 2015 par C.Dubois

La mobilisation des habitants de la Cité Maurice Thorez de Villejuif, qui avaient organisé une pétition pour dénoncer les incivilités pourrissant le quotidien des habitants, a été entendue.

L’OPH de la ville va organiser ces vendredi 12 et samedi 13 juin des patrouilles avec des maîtres-chiens dans les paliers, les cages d’escaliers et les parties communes de deux immeubles situés 8 et 20 rue Georges-le-Bigot.

« Occupations des halls, incivilités, vandalisme… C’est le quotidien inacceptable de quelques Villejuifois, qui éprouvent un sentiment d’insécurité« , reconnaît le maire (LR) Franck Le Bohellec. « Il faut agir pour ces quartiers avant qu’ils ne deviennent une zone de non-droit », ajoute son adjoint à la tranquillité publique, Jorge Carvalho, dans un communiqué commun.

Et les élus de se féliciter d’un amendement déposé par Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, et Luc Carvounas, sénateur PS du Val-de-Marne, en faveur du maintien de la gestion des Offices publics de l’habitat (OPH) à l’échelle communale, dans le cadre de la Métropole du Grand Paris et de la deuxième lecture du projet de loi NOTRe.
Source: http://94.citoyens.com/2015/operation-patrouille-avec-maitres-chiens-cite-maurice-thorez-a-villejuif,12-06-2015.html
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MessageSujet: Re: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptyLun 30 Nov 2015, 06:04


Ca se passe au Kremlin-Bicêtre, une ville du Val de Marne administrée par un maire MRC - Mouvement républicain et citoyen...


http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-la-famille-du-trafiquant-condamnee-a-prendre-la-porte-29-11-2015-5323613.php a écrit:
Le Kremlin-Bicêtre : la famille du trafiquant condamnée à prendre la porte
Lucile Métout | 29 Nov. 2015, 16h40 | MAJ : 29 Nov. 2015, 16h40

C’est une procédure rare que vient de remporter l’office HLM du Kremlin-Bicêtre. Mettant en avant un trouble de voisinage, l’office public de l’habitat, premier bailleur social de la ville, a obtenu la permission de résilier le bail d’une famille, dont l’un des enfants serait impliqué dans un trafic de stupéfiants.

Le tribunal d’instance de Villejuif a rendu sa décision le 22 octobre après deux ans d’instruction. Les occupants de l’appartement ont quatre mois pour quitter le 40, avenue Charles-Gide. Une adresse, face au Fort militaire de Bicêtre, qui s’est imposée ces trois dernières années comme un véritable repère de dealers dans la cité des Barnufles. Kremlin-Bicêtre Habitat a d’ailleurs condamné l’entrée principale de l’immeuble jeudi et barricadé l’accès arrière avec des grilles.

«La procédure a été longue et extrêmement complexe, avoue Jean-Marc Nicolle (MRC), président de Kremlin-Bicêtre Habitat et 1er adjoint au maire. Car pour être autorisé à le radier, il faut pouvoir prouver que le locataire perturbe son entourage, au moyen de témoignages notamment.»

Mais selon une source proche du dossier, plusieurs voisins auraient aussi rédigé des lettres de soutien à la famille. «C’est bien l’ennui, déplore une riveraine. Les gamins liés au commerce illicite sont aidés par des habitants de l’immeuble, qui guettent et rendent compte de ce qu’ils voient. Vous savez, dans les quartiers modestes, accepter de faciliter un trafic peut rapporter des centaines d’euros par mois. Et ce sont parfois tous les membres d’une même famille qui en bénéficient...»

«La peur des représailles. Voilà pourquoi ce type d’action en justice n’aboutit presque jamais, confirme un autre bailleur social, très présent dans le Val-de-Marne. D’autant qu’il s’écoule des années entre le début de la procédure et l’expulsion des condamnés.»

Au Kremlin-Bicêtre, pourtant, c’est la deuxième affaire du genre bouclée rien qu’en 2015. En mai, un locataire de la résidence des Glacis (juste en face du «40 Charles-Gide») avait déjà été contraint de déménager sur décision de justice. L’office HLM avait avancé un trouble de jouissance pour cause de nuisances sonores et problèmes sanitaires.
Source: http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-la-famille-du-trafiquant-condamnee-a-prendre-la-porte-29-11-2015-5323613.php



http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-la-barre-hlm-se-retranche-contre-les-dealeurs-29-11-2015-5323611.php a écrit:
Le Kremlin-Bicêtre : la barre HLM se retranche contre les dealeurs
Lucile Métout | 29 Nov. 2015, 17h24 | MAJ : 29 Nov. 2015, 17h24

« Quand j’ai vu les ouvriers à l’œuvre, j’ai cru à une blague ! », sourit encore ce locataire. Jeudi matin, alors qu’aucun résident ne s’y attendait, l’office HLM du Kremlin-Bicêtre a fait condamner l’entrée principale du 40, avenue Charles-Gide. Un immeuble emblématique du quartier des Barnufles, théâtre d’un important trafic de drogue.



La passerelle d’accès a tout bonnement été démolie.

« Il fallait casser les habitudes », résume Jean-Marc Nicolle (MRC), président de Kremlin-Bicêtre Habitat et 1er adjoint au maire. « Le bailleur nous a conviés à une réunion la veille au soir, raconte une habitante. On a su qu’il allait se passer quelque chose de spectaculaire pour mettre fin au manège des dealeurs, mais on ne nous a pas dit quoi. » « Là au moins, c’est radical ! », lâche un voisin.

Bâtie en 1962, la barre aux 60 appartements s’est peu à peu imposée, auprès des revendeurs et des consommateurs de la ville et au-delà, comme un magasin incontournable. Et de l’avis de tous, le commerce a pris de l’ampleur ces trois dernières années. « Les guetteurs sont en place de 11 h 30 à 23 heures, rapporte un riverain. Tout est codifié, on n’a pas le droit de dire quoi que ce soit, et on retrouve le hall dégueulasse. Plein de déchets, de pipi, de vomi. Nos invités ne veulent même plus venir chez nous… »

« Le chantier de résidentialisation a été entrepris il y a plus de six mois, explique Jean-Marc Nicolle. Pour que les locataires qui vivent l’enfer retrouvent la tranquillité, et que le trafic soit perturbé en ne donnant plus sur l’avenue. Mais il fallait que tout aille très vite une fois les travaux entamés. » Jeudi, c’est sous surveillance policière que la passerelle a été détruite. Les habitants de l’immeuble doivent désormais faire le tour pour accéder à la porte arrière, après avoir franchi une rangée de grilles avec leur badge magnétique.

« Je suis contente, c’est plutôt rassurant, soupire une voisine. Même si les jeunes restent, postés à l’arrière… » « Il n’y a pas de recette miracle, avoue le premier bailleur social de la ville, qui gère 1 868 logements. C’est un début. » La première phase de résidentialisation — chiffrée à plus de 18 000 € — s’achèvera ce lundi avec le fleurissement de la cour. Viendront ensuite les caméras de vidéoprotection dans le hall puis sur l’avenue en 2016. En attendant, un maître-chien sécurise l’entrée et veille à ce qu’aucune guerre de territoire n’éclate. Les polices nationale et municipale ont déjà intensifié leurs rondes.
Source: http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-la-barre-hlm-se-retranche-contre-les-dealeurs-29-11-2015-5323611.php
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a.nonymous




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MessageSujet: Re: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptyMer 22 Juin 2016, 00:18

http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-la-famille-du-trafiquant-condamnee-a-prendre-la-porte-29-11-2015-5323613.php a écrit:
Le Kremlin-Bicêtre : la famille du trafiquant condamnée à prendre la porte
Lucile Métout | 29 Nov. 2015, 16h40 | MAJ : 29 Nov. 2015, 16h40

C’est une procédure rare que vient de remporter l’office HLM du Kremlin-Bicêtre. Mettant en avant un trouble de voisinage, l’office public de l’habitat, premier bailleur social de la ville, a obtenu la permission de résilier le bail d’une famille, dont l’un des enfants serait impliqué dans un trafic de stupéfiants.
---/---
Source: http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-la-barre-hlm-se-retranche-contre-les-dealeurs-29-11-2015-5323611.php


La suite de l'histoire.....

Voir aussi: https://fr.wikipedia.org/wiki/Responsabilit%C3%A9_des_parents_du_fait_de_leur_enfant


http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-expulsee-la-famille-du-dealeur-vit-dans-la-honte-21-06-2016-5902531.php a écrit:
Le Kremlin-Bicêtre : expulsée, la famille du dealeur vit dans la honte

Le Kremlin-Bicêtre|Elsa Mari|21 juin 2016, 16h37 | MAJ : 21 juin 2016, 19h20|

C’est une femme meurtrie, rongée par la honte. Qui fait souvent des détours pour éviter de passer devant le 40, avenue Charles-Gide, véritable repaire de deal du Kremlin-Bicêtre. Pourtant, Sonia* B., 54 ans, employée auprès de personnes âgées la nuit, a habité dans cette barre d’immeuble avec son mari et ses enfants pendant treize ans. Depuis le 30 mars, elle et son époux n’ont plus de logement. Ils dorment chez des amis. Baissent la tête dans la rue. Et payent pour leur fils, trafiquant de drogue, actuellement en prison. Fait rare, le 22 octobre dernier, l’office HLM du Kremlin-Bicêtre, premier bailleur social de la ville, a obtenu la résiliation du bail de cette famille. Leur enfant se livrait à un trafic de stupéfiants dans leur propre appartement. Et le tribunal d’instance de Villejuif a estimé que « le locataire est responsable des agissements de ses enfants ».

Les occupants de l’appartement avaient quatre mois pour quitter les lieux. Ces parents décrits par leur entourage « comme sans histoires » font leurs valises avant l’arrivée des huissiers. Trop peur de l’humiliation. « Je n’ai jamais vu un commissariat de ma vie », sanglote Sonia. « Quand j’ai reçu la lettre de l’huissier, j’ai vendu tous mes meubles et je me suis cachée chez la voisine ». Assis à côté, son mari Mohammed, fatigué par une insuffisance rénale sévère, détourne le regard, l’air absent.



Quid du trafic dans la cité ?

Pourtant, les parents savaient que leur fils Karim vendait du cannabis dans l’immeuble. « On l’a déjà mis une fois dehors. Il revenait de temps en temps », se justifie Sonia. « Il est en prison, il paye sa dette. Il nous a tués, on ne veut plus le voir ».

Alors pourquoi ont-ils été expulsés ? Selon les motifs du jugement, leur fils, Karim* a été condamné en 2013 puis en 2014. Plusieurs personnes ont dénoncé « un trafic quotidien dans le hall de l’immeuble, décrivant une ambiance invivable au sein de l’immeuble avec des incivilités, des dégradations, un manque de sécurité et la peur de représailles du fait de la présence de jeunes dans le hall ». La tête de réseau est identifiée. Il s’agit de Karim*, surnommé la « crouille » (NDLR terme raciste désignant une personne d’origine maghrébine). S’il est en prison, « le second fils du couple, Mehdi*, a été également interpellé pour des faits similaires ». « Faux ! Mon fils a fait des bêtises mais il n’a pas vendu de drogues. Il fait désormais ses études à Casablanca, au Maroc », reprend sa mère, en larmes. « C’est une femme travailleuse, c’est dur de vivre ça », confie une amie. « On connaît bien le grand frère qui cumulait les délits jusqu’à ce qu’il devienne majeur et qu’il soit incarcéré, glisse un policier. Là il s’est fait remarquer récemment en créant une page Facebook alors qu’il était en prison. Du coup il s’est pris quelques mois en plus. Le petit frère, c’est plutôt un guetteur, rien de bien méchant. Même s’il commencerait à trimballer de la drogue. Quant aux parents, c’est des gens bien qui se doutent forcément de quelque chose mais qui ont été vite dépassés par les événements. »

Lors du jugement, une vingtaine de voisins a aussi écrit des lettres de soutien. Pour le maire, Jean-Marc Nicolle, président de Kremlin-Bicêtre Habitat, « ce trafic durait depuis des années. Les parents étaient dépassés ». Quid du réseau dans la cité ? Il est en baisse mais persiste selon les habitants. « Il y a des maîtres-chiens dans les halls mais le deal continue dehors sur la passerelle », chuchote une riveraine. « C’est pas normal de payer pour les fautes de ses enfants… », reprennent deux femmes. « Mais on ne veut pas parler, à cause des représailles… »

*Tous les prénoms ont été changés.
 Le Parisien
Source: http://www.leparisien.fr/le-kremlin-bicetre-94270/le-kremlin-bicetre-expulsee-la-famille-du-dealeur-vit-dans-la-honte-21-06-2016-5902531.php
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Salamandre

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MessageSujet: Re: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptySam 16 Juil 2016, 21:55

où il est question de bailleurs sociaux et d'action municipale, dans la ville d'à coté :

"à Rosny, les élus, le bailleur Logirep et les représentants de l’Etat travaillent ensemble depuis 2009 pour améliorer les conditions de vie (et) lutter contre la délinquance, les dépôts sauvages en tous genres, les voitures ventouses et les épaves qui polluent la vie des habitants."

"Partout où les villes s’impliquent, ça fonctionne. En revanche, là où les villes refusent de s’investir, la situation est inextricable."

Citation :
Rosny : la ville, les bailleurs et l’Etat ensemble contre les incivilités

Place Saint-Exupéry, dans le quartier des Marnaudes à Rosny, les élus, le bailleur Logirep et les représentants de l’Etat travaillent ensemble depuis 2009 pour améliorer les conditions de vie. Ce jeudi, en mairie, ils ont tous renouvelé leur engagement de collaboration dans les quartiers prioritaires — ils sont trois à Rosny : les Marnaudes, Bois-Perrier et le Pré-Gentil, quelque 10600 habitants soit 25 % de la population — pour lutter contre la délinquance, les dépôts sauvages en tous genres, les voitures ventouses et les épaves qui polluent la vie des habitants.

A Rosny-sous-Bois, cette politique permet par exemple d’évacuer pas moins de 400 véhicules par an. « Il ne faut pas négliger les épaves. Dans un quartier, c’est l’une des premières nuisances. Et si on ne fait rien, elles ne font que s’accumuler », assure-t-on chez Logirep, qui gère 12000 logements dans tout le département.

Une raison de plus pour signer cette charte de gestion urbaine et sociale de proximité (GUSP). « Pour peu que chacun joue le jeu, ça marche », affirme le maire LR Claude Capillon. Et pour prouver sa bonne volonté et son envie de coopérer, l’édile se dit prêt à prendre en charge la voirie qui appartient aux bailleurs et qui est aujourd’hui en très mauvais état car non entretenue. « Je propose d’investir 500000 € mais je demande aux bailleurs de faire 1M€ de travaux », explique-t-il.

p>L’envie de conjuguer les efforts est la même chez les bailleurs. « Seul, on n’a aucun moyen, estime Eddy Bordereau, directeur du patrimoine de Logirep en Ile-de-France. Partout où les villes s’impliquent, ça fonctionne. En revanche, là où les villes refusent de s’investir, la situation est inextricable. » A Rosny, un outil obtient des résultats édifiants : le conseil des droits et devoirs des familles. C’est un moyen pour le maire de convoquer dans son bureau toutes personne qui a été désignée comme auteur de troubles à l’ordre public afin de procéder à un rappel à la loi. « Dans 80 % des cas, il n’y a pas de récidive », assure-t-on auprès du maire.

De fait, place Saint-Exupéry, dans le quartier en pleine rénovation urbaine, les gens sont satisfaits. « Depuis quelques années, le quartier change, les incivilités sont moins présentes, le quotidien est moins pollué, ça va mieux », conclut un riverain.

http://www.leparisien.fr/rosny-sous-bois-93110/rosny-la-ville-les-bailleurs-et-l-etat-ensemble-contre-les-incivilites-30-06-2016-5929273.php
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MessageSujet: Re: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptySam 16 Juil 2016, 22:07

salamandre citant Le Parisien a écrit:
---/---
A Rosny, un outil obtient des résultats édifiants : le conseil des droits et devoirs des familles. C’est un moyen pour le maire de convoquer dans son bureau toutes personne qui a été désignée comme auteur de troubles à l’ordre public afin de procéder à un rappel à la loi. « Dans 80 % des cas, il n’y a pas de récidive », assure-t-on auprès du maire.
---/---

A ma connaissance il n'y a aucun équivalent dans notre ville dont la municipalité ne veut déjà pas se substituer à l'Etat par exemple en se dotant d'une véritable police municipale alors jouer un rôle de médiateur ou de juge de proximité...

Et puis convoquer dans le bureau du maire une famille dont un des membres trouble l'ordre public ça peut faire des électeurs mécontents !
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MessageSujet: Re: Les bailleurs sociaux face au problème des dealers   Les bailleurs sociaux face au problème des dealers EmptySam 17 Mar 2018, 04:45

Alors que le deal est aujourd'hui endémique dans certaines banlieues populaires les bailleurs sociaux semblent enfin entendus par la justice....

A Fontenay aussi, il faut faire "placette" nette !


Citation :
Oise : au Clos-des-Roses, à Compiègne, les fils dealent, la mère est expulsée
Alexis Bisson et Clawdia Prolongeau| 16 mars 2018

Son visage las apparaît dans l’encadrement de la porte. Forçant un sourire timide, elle s’excuse, remercie, puis la referme. Cassie* vit depuis « 40 ans » dans son appartement du 3, square Baudelaire, au Clos-des-Roses, à Compiègne (Oise). Et dans quelques semaines, cette veuve de 62 ans devra quitter les lieux « définitivement ». Tout comme trois de ses enfants de 18, 14 et 11 ans, qui vivent encore avec elle. La conséquence d’un arrêt rendu par la cour d’appel d’Amiens (Somme), le 27 février. Il ordonne la résiliation du bail liant la famille à l’Opac pour des « troubles de jouissance ».

Depuis au moins 2011, trois autres enfants de la famille se livraient à des trafics de stupéfiants dans les parties communes de l’immeuble. « Une implication très conséquente », selon l’arrêt. Ce qui avait incité le bailleur social à porter l’affaire devant le tribunal de Compiègne en 2016. Mais l’Opac de l’Oise avait été débouté, les juges considérant qu’il s’agissait de « faits isolés ».

La cour d’appel a estimé, au contraire, que la « succession de condamnations » justifiait la résiliation du bail. « Mes enfants sont majeurs et vaccinés, je ne suis pas responsable », répond seulement Cassie. Deux des frères ont été condamnés en 2011 et 2015 pour des trafics. Le troisième purge une peine de trois ans de prison pour son implication dans un trafic de cocaïne transitant du Brésil au Sénégal.

Après avoir « abandonné aux dealeurs » un immeuble du quartier en janvier 2017, l’Opac entend ainsi réaffirmer son « combat » contre les trafiquants. « C’est une grande victoire, se félicite son président, Arnaud Dumontier (LR). La lutte contre le trafic est notre marqueur. » « C’est une action utile qu’il faut poursuivre », abonde le maire de Compiègne (LR), Philippe Marini, qui avait pourtant dénoncé, il y a un an, les « méthodes » du bailleur.

Désormais, l’Opac veut s’appuyer sur cette décision de justice pour procéder à de nouvelles expulsions. Il s’apprête à saisir le tribunal de Compiègne pour des faits similaires, « fin avril ».
---/---
http://www.leparisien.fr/oise-60/compiegne-au-clos-des-roses-les-fils-dealent-la-mere-est-expulsee-16-03-2018-7611708.php
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