Les Larris - Frappée par son fils, une femme entre la vie et la mort

Citation :

Fontenay-sous-Bois : frappée par son fils, une femme entre la vie et la mort
Denis Courtine (avec L.M.)| 28 mars 2018

Le jeune homme de 23 ans a pu être maîtrisé par des voisins. Il a été placé en garde à vue. Sa mère, âgée de 62 ans, souffre de multiples fractures à la tête.

Survivra-t-elle au déferlement de violence de son fils ? Une femme est entre la vie et la mort, ce mercredi, après avoir été rouée de coups dans un immeuble de Fontenay-sous-Bois. Lourdement blessée mais consciente, cette dame de 62 ans a dû être transportée vers un hôpital parisien.

C’est un voisin, alerté par le bruit, qui a surpris la scène dans la nuit de mardi à ce mercredi. Le jeune homme frappait alors sa mère au visage, à coups de pied, alors que cette dernière était à terre. Aidé par un autre habitant de cet immeuble du quartier populaire des Larris, ce témoin est parvenu à maîtriser l’individu de 23 ans. Il a pu être maintenu au sol jusqu’à l’intervention des policiers de Fontenay-sous-Bois vers 1 heure du matin. Placé en garde à vue, l’auteur des coups n’aurait pour l’heure fourni aucune explication pour motiver sa fureur.

D’après nos informations, la victime souffre notamment de multiples fractures au visage et d’une plaie à l’arrière de la tête.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fontenay-sous-bois-frappee-par-son-fils-une-femme-entre-la-vie-et-la-mort-28-03-2018-7633434.php

Citation :

Val-de-Marne : frappée par son fils, une femme entre la vie et la mort
Marion Kremp et Denis Courtine (avec L.M.)| 28 mars 2018

Le jeune homme de 23 ans a pu être maîtrisé par des voisins de son immeuble de Fontenay-sous-Bois. D’abord placé en garde à vue, il a été interné. Sa mère, âgée de 62 ans, souffre de multiples fractures à la tête.

Le sang n’a pas eu le temps de sécher sur les murs de crépi blanc. Décor lugubre du drame qui s’est joué dans la nuit de mardi à ce mercredi, sur le palier d’un immeuble du quartier des Larris de Fontenay-sous-Bois. Une femme de 62 ans est entre la vie et la mort après avoir été rouée de coups par son fils. Hospitalisée à Paris, elle souffre de fractures au nez et à la mâchoire, ainsi que d’une plaie à l’arrière du crâne.

C’est un voisin qui est parvenu à maîtriser l’homme de 23 ans, en attendant l’arriver des policiers de Fontenay. L’appartement familial était alors sens dessus-dessous. D’abord placé en garde à vue, l’individu a été placé en unité psychiatrique à Créteil.

« Nous étions couchés lorsque j’ai entendu un cri effrayant », raconte le locataire qui a bondi de son lit et découvert, derrière sa porte, sa voisine ensanglantée. Son fils s’acharnait à coups de pied. Il était une heure du matin. « J’ai vite compris qu’il n’était pas armé, alors je lui ai sauté dessus pour qu’il arrête de frapper. Sa mère était quasiment inconsciente et baignait dans son sang. Je n’en avais jamais vu autant », témoigne-t-il choqué. L’homme poursuit son récit en chuchotant, laissant passer ses enfants qui ont assisté à la scène. Sa tempe, rougie et gonflée, porte encore les stigmates des coups qu’il a lui-même essuyés.

« Le jeune a réussi à entrer dans mon appartement, c’est là que j’ai fini par le maîtriser. Deux voisins des étages inférieurs et supérieurs sont enfin venus m’aider à maintenir la voisine éveillée. Si je n’étais pas intervenu, elle serait morte », finit-il par lâcher dans un sanglot retenu.

« Des portes qui claquent, des cris de fureur » : cet autre habitant de l’immeuble a aussi entendu les premiers éclats de voix, provenant du salon du domicile familial. « Et puis, un cri plus glaçant. Je n’ai pas su intervenir », avoue-t-il. Selon toute vraisemblance, la maman aurait tenté d’échapper à son fils. Le déchaînement de violence aurait donc débuté au fond de l’appartement pour s’achever sur le palier.



D’après plusieurs témoignages, le jeune homme « sans emploi » vivait avec sa mère dans ce logement social de l’avenue Charles-Garcia. Son père, gravement malade, serait hospitalisé depuis plusieurs semaines. Son frère aîné serait, quant à lui, en prison depuis peu.

« On le voyait traîner dans le quartier », dit un riverain. Mais depuis une quinzaine de jours, nombreux parmi ses proches auraient trouvé son comportement étrange. Ce que confirme une source policière, pointant notamment un « manque de lucidité ». Certains décrivent un regard « hagard », une attitude « excessive ». « Au lieu de dire bonjour simplement, il était devenu très démonstratif, nous rapporte-t-on. Ses amis l’auraient emmené plusieurs fois se faire désensorceler. »

« Il y a cinq ou six jours, la maman est venue me voir affolée parce que son fils ne réagissait plus, se souvient le voisin venu à son secours. Je l’ai aidée à le coucher et à lui faire reprendre ses esprits. C’est vrai qu’il avait l’air d’avoir changé. Ces derniers temps, on ne le voyait plus trop. »

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fontenay-sous-bois-frappee-par-son-fils-une-femme-entre-la-vie-et-la-mort-28-03-2018-7633434.php

Exemple dramatique de la totale perte d'intelligence, de bon sens, voire de sentiment humain chez les Français...

Les policiers, gendarmes, pompiers, personnels médicaux aux urgences... constatent tous unanimement que nous retombons à l'état sauvage avec des limites repoussées sans cesse.

La brave dame agressée par son fils peut s'estimer heureuse d'avoir des voisins qui se sont bougés pour la défendre dans nombre de cas on ferme bien la porte et on monte le son de la télé.

Lorsque l'affaire se termine en drame et que les archers du roi enquêtent personne n'a rien vu, rien entendu et comme d'habitude on ne savait pas et on aurait jamais cru... c'est la même chose dans les établissements scolaires où tout allait bien jusqu'au moment du drame qui ne permet plus de cacher la vérité.

A l'époque de l'assistanat étatique généralisé l'action individuelle devient rare... il est vrai que de s'opposer à la commission d'une infraction peut conduite le "brave type" devant les tribunaux.  

Je pense souvent à la réflexion d'un de mes proches qui faisant parfois un retour sur le passé disait "lors de l'exode ce n'était pas beau mais j'imagine ce qui se passerait dans les mêmes conditions 50 ans plus tard..."

tonton christobal a écrit:

Exemple dramatique de la totale perte d'intelligence, de bon sens, voire de sentiment humain chez les Français...

Ne mélangez pas français et berrichons...

"Ses amis l’auraient emmené plusieurs fois se faire désensorceler."