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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Quand communication et politique s’unissent pour gagner en voix, soit disant sans parti pris.. | |
| | Auteur | Message |
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Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Quand communication et politique s’unissent pour gagner en voix, soit disant sans parti pris.. Ven 02 Sep 2016, 09:41 | |
| Premier exemple : GRAND MÉNAGE - Et si, pour la présidentielle de 2017, Marine Le Pen se passait du logo et de la marque "Front national" ? Plusieurs indices semblent en tout cas aller dans ce sens. 30 août 15:41 TF1 group
Se dirige-t-on vers une candidature hors-parti pour Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017, et donc sans le nom "Front national" et sans son logo ? L'hypothèse est lancée. Pour sa rentrée politique, la présidente du parti d'extrême droite tiendra un meeting à Brachay (Haute-Marne), samedi 3 septembre. Sur ses tracts et affiches : pas de logo, pas de "Front national". Juste Marine Le Pen.
Exit donc la flamme "bleu-blanc-rouge", le nom du parti et même... le nom des Le Pen. Son site de campagne s'intitule seulement marine2017.fr. L'objectif ? Faire table rase d'un passé un peu trop connoté "extrême droite". Il faut dire que le logo du FN est directement inspiré de celui du MSI, parti italien héritier du fascisme. Parti dont l'un des anciens leaders, Giancarlo Fini, s'est considérablement recentré depuis quelques années. De plus, lorsqu'on épluche la liste des fondateurs du FN, on trouve légion de nazis et ça, ça reste. "Il a été convenu que, puisqu'elle est désormais une candidate nationale à l'élection présidentielle, la marque FN sera mise en retrait. Il s'agit de s'élever au-dessus des écuries politiques", explique au Figaro Jean-Lin Lacapelle, vice-président du groupe FN à la région Ile-de-France.
Silence médiatique, proximité populaire
Elle l'avait dit, elle l'a fait. Depuis plusieurs mois, Marine Le Pen a déserté les médias. A contrario, elle joue la stratégie du "parler peu, parler bien", des meetings dans des petits villages, sans artifice, et soigne sa communication. Par exemple, son blog "Carnets d'espérances", où elle joue la carte de la sympathie, du sérieux au travail, de la famille et... des chats. Le tout sans faire mention du Front national et de son logo. Un grand remue-ménage au FN que la vieille garde, Jean-Marie en tête, risque d'avoir du mal à digérer. D'ailleurs, le patronyme du patriarche vient d'être déposé à l'Inpi.
http://www.lci.fr/politique/marine-le-pen-ni-flamme-ni-fn-pour-2017-2000695.html
Dernière édition par Libellule le Ven 02 Sep 2016, 09:47, édité 1 fois | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Quand communication et politique s’unissent pour gagner en voix, soit disant sans parti pris.. Ven 02 Sep 2016, 09:46 | |
| Deuxième exemple qui a priori contredit le premier : Pour le politologue Stéphane Rozès, Emmanuel Macron doit son actuelle popularité à son positionnement original, pro-réforme, dans un gouvernement de gauche. Mais mener campagne pour la présidentielle en se posant au centre et surtout sans le soutien d'un parti politique, c'est courir droit à l'échec.
Et maintenant, quel avenir pour Macron ? Les uns et les autres soupèsent ses chances. On insiste sur ses soutiens dans le monde des affaires, sur les "vivement Macron" entendus à l'Université d'été du Medef. Comme si le monde du business faisait l'élection, à croire que certains ont oublié que le suffrage n'est plus censitaire. Entre le centre ancré dans une "mondialisation heureuse" et la périphérie, le vote diffère, nos voisins d'Outre Manche viennent d'en faire l'expérience.
Macron a pour lui la nouveauté, dans un contexte de rejet de la classe politique par les électeurs. Mais est-ce suffisant pour remporter une élection présidentielle ? Pour le politologue Stéphane Rozès, président de CAP et professeur à Sciences Po et HEC, c'est loin d'être le cas. D'abord, se pose la question du positionnement. Le mouvement En Marche n'est «ni de droite ni de gauche » a pu dire son initiateur. Lequel déclare aujourd'hui ne pas être socialiste, mais appartenir à la gauche. Bref, c'est le flou, et beaucoup d'électeurs retiennent le centrisme de l'ex ministre de l'Économie. Un positionnement handicapant pour tout candidat à la magistrature suprême, estime Stéphane Rozès:
L'imaginaire français, ce qui assemble les Français, ce qui reste central, c'est la politique. Cette centralité est historique, elle s'impose depuis des siècles. Et les Français ont construit leur rapport à la politique à travers une dialectique, une conversation sur un mode binaire. Depuis la révolution, elle prend la forme d'un affrontement droite-gauche. Ce qui importe, ce n'est pas la nature de la droite de la gauche -celle-ci a largement évolué-, c'est l'idée du conflit politique.
Aujourd'hui, la question première est celle du modèle français dans la mondialisation. Pour la gauche, il est possible de le conserver, pour la droite, il faut l'écorner pour s'adapter au monde. Macron doit sa popularité au fait que, participant à un gouvernement de gauche, donc a priori favorable à la conservation des acquis, il entendait au contraire jouer la carte de la réforme. Si, désormais hors gouvernement, il n'est pas clairement marqué à gauche, cet atout va disparaître.
Outre la question d'une candidature Hollande, qui reste assez probable, et qui poserait un sérieux problème à Emmanuel Macron -jusqu'où aller dans la trahison ?- la deuxième condition d'une quelconque chance d'Emmanuel Macron à la présidentielle, c'est le soutien d'un parti.
Sans une formation politique derrière lui, ce n'est pas envisageable de concourir vraiment, affirme Stéphane Rozès.
Cette condition est évidente : comment organiser une campagne forcément lourde sans le soutien d'une base militante suffisamment nombreuse ? Et quelle serait la majorité sur laquelle pourrait compter Emmanuel Macron ? Vers quel parti pourrait donc se tourner l'ex ministre de l'Economie ? Le parti socialiste, puisqu'il a participé à un gouvernement à dominante socialiste ? C'est peu dire qu'il n'est pas en odeur de sainteté rue de Solférino. Et quand bien même. Le Parti socialiste aura, lui, son candidat, issu des primaires socialistes, auxquelles Emmanuel Macron refuse par avance de participer. La posture gaullienne que tenterait d'adopter le rapporteur de la commission Attali risque donc de le mener droit dans le mur.
A première vue, dans un contexte habituel d'affrontement droite-gauche, les ambitions présidentielles d'Emmanuel Macron pourraient in fine servir celles de François Hollande.
« Dans une configuration traditionnelle, Hollande, qui a Montebourg sur son flanc gauche, aurait ainsi un flanc droit avec Macron, ce qui pourrait être pour lui un atout dans la perspective du second tour » estime Stéphane Rozès.
Cela serait évident si François Hollande était certain de se qualifier pour le second tour. Mais rien n'est moins sûr, dans la configuration électorale actuelle, avec une popularité toujours au plus bas et une Marine Le Pen qui a toutes les chances de se qualifier.
« En fait, Macron pourrait enlever à Hollande ses dernières chances de se qualifier, en lui prenant des voix de centre gauche » juge Stéphane Rozès.
La trahison, jusqu'au bout...
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/sans-parti-politique-macron-n-a-aucune-chance-d-etre-president-595563.html
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| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Quand communication et politique s’unissent pour gagner en voix, soit disant sans parti pris.. Ven 02 Sep 2016, 09:53 | |
| Troisième exemple plus aléatoire ; remplacer la notion de parti par celle de partis du centre. Le maire de Pau et président du MoDem, réaffirme qu'il prendra ses responsabilités si Alain Juppé ne remporte pas la primaire à droite On peut créditer François Bayrou d'une certaine constance dans ses déclarations. Alors que tout Pau se demande s'il se lancera dans la course à la présidentielle à l'automne, alors que les instituts de sondages persistent à émettre son hypothétique candidature dans leurs enquêtes d'opinion, le président du MoDem François Bayrou indique dans un entretien à Valeurs Actuelles qu'il prendrait ses responsabilités "à l'instant", dans le scénario d'une investiture de Nicolas Sarkozy par la primaire de droite face à Alain Juppé, qu'il soutient. "Je prendrai à l'instant mes responsabilités si Nicolas Sarkozy remporte la primaire", prévient le président du MoDem, deux jours après la déclaration de candidature de l'ancien président de la République dans son livre "Tout pour la France" (Plon). Réunir le centre Le maire de Pau, troisième personnalité politique préférée des Français derrière... Alain Juppé et Jack Lang avec 41 % d'opinions favorables via le baromètre Ipsos-Le Point, assure aussi dans cette interview qu'il "encourage" notamment ses électeurs à voter pour Alain Juppé à la primaire de la droite, rappelant son soutien au candidat jusqu'ici favori dans les sondages. Il en profite pour fustiger le "ton polémique" de l'ouvrage de Nicolas Sarkozy, déroulé de son programme pour 2017. Si François Bayrou ne décèle "rien de nouveau" dans ce livre, il note des propos "à la recherche des affrontements". Pour lui, Alain Juppé incarne "le président dont le pays a besoin" de par "son expérience et son souci de rassemblement". "Défavorable" au processus de primaire, Bayrou juge qu'elle "dessert les candidats équilibrés et modérés au profit de ceux qui 'mettent le feu'". Le président du MoDem appelle aussi de ses voeux une réunification des centristes en un seul parti, si Juppé venait à remporter la primaire, ou s'il se présente lui-même contre Nicolas Sarkozy : "c'est une nécessité et c'est inéluctable" précise-t-il. http://www.sudouest.fr/2016/08/24/presidentielle-2017-bayrou-se-dit-pret-si-2477278-635.php A suivre... | |
| | | Gérard
Messages : 4188 Date d'inscription : 08/07/2010
| Sujet: Re: Quand communication et politique s’unissent pour gagner en voix, soit disant sans parti pris.. Ven 02 Sep 2016, 10:34 | |
| Libellule vous appelez avec raison et depuis longtemps à la convergence. Elle se met peut-être en place aux dépens des clans, des chapelles et des partis. C'est peut-être une issue. _________________ « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » (Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)
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