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| L’attentat de Strasbourg était prémédité selon Le Monde | |
| | Auteur | Message |
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a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: L’attentat de Strasbourg était prémédité selon Le Monde Lun 14 Jan 2019, 21:53 | |
| Le Monde a la réputation d'être un journal sérieux généralement bien informé... Cet article, un peu long mais à lire dans son intégralité, sur l'attentat qui a eu lieu à Strasbourg en décembre pose de nombreuses questions... La défense des libertés individuelles et la protection de la vie privée sont des valeurs qui me sont chères mais cela ne m'empêche pas de m'interroger sur comment nous protéger de telles situations et de tels agissements ? - Citation :
- L’attentat de Strasbourg était prémédité
Par Elise Vincent Publié aujourd’hui à 19h32
C’est désormais acquis. Contrairement à ce que laissaient penser les premières investigations, l’attentat du marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre 2018, était bien un acte prémédité. Recherche d’armes, vidéo de revendication, envie de mourir confiée à son entourage, etc., Cherif Chekatt, le djihadiste qui a tué cinq personnes et en a blessé onze autres ce soir-là, allait tôt ou tard passer à l’acte. A la veille du drame, il était depuis plusieurs semaines en plein préparatifs, selon les derniers développements de l’enquête judiciaire dont Le Monde a pu avoir connaissance.
Au lendemain de l’attentat, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d’Etat Laurent Nuñez s’étaient montrés très prudents quant à la motivation terroriste de Cherif Chekatt. Le jeune homme de 29 ans faisait l’objet d’un suivi « actif » de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’attaque semblait alors avoir été précipitée par son interpellation ratée, le matin des faits, dans une affaire distincte, pour tentative d’assassinat sur fond d’extorsion et de vol d’or. Une affaire dont le djihadiste allait être le seul à réchapper, les trois autres membres de sa bande – dont deux individus connus pour radicalisation – étant interpellés.
Couteaux de chasse et grenade défensive
Depuis, un certain nombre d’indices étayant les velléités djihadistes anciennes de Cherif Chekatt se sont cependant accumulés. A commencer par la vidéo de revendication du terroriste. Celle-ci a été découverte sur une clé USB au domicile où les gendarmes espéraient l’arrêter, le 11 décembre au matin. Sur cette vidéo, d’une durée de presque trois minutes, Cherif Chekatt se met en scène dans son appartement du 20 rue Tite-Live, à Strasbourg. Il y apparaît porteur d’un keffieh rouge. Puis il prête allégeance en français et en arabe à l’organisation Etat islamique (EI) en reprenant les leitmotivs classiques du groupe terroriste.
Les enquêteurs n’ont pas pu dater avec précision cette vidéo. En bas de l’écran, une date assez ancienne a été remarquée : le 14 novembre 2015. A cette époque, le djihadiste avait déjà confié à un de ses codétenus, croisé au cours d’une de ses multiples incarcérations, « sa haine des policiers, des magistrats, et des juifs » ainsi que son intention de « commettre un braquage avant de partir en Syrie ou de mourir en martyr ». Mais une photo de Cherif Chekatt portant la même tenue que sur la vidéo, datant du 10 novembre 2018, a été découverte sur la clé USB. La justice estime donc très probable que les images aient été réalisées le même jour, soit quelques semaines seulement avant l’attaque…
A côté de couteaux de chasse, d’une grenade défensive, d’une cagoule noire et d’un revolver de calibre 22 long rifle chargé, les enquêteurs ont par ailleurs retrouvé, lors de leur perquisition, un long message manuscrit : « O vous hommes, la bataille est engagée, les appels au djihad sont lancés, les portes du paradis sont ouvertes. Si vous n’êtes pas des cavaliers guerriers, poussez-vous et laissez place aux femmes pour diriger la bataille. » En revanche, la revendication de l’attentat, diffusée le 13 décembre 2018 sur une chaîne Telegram privée de l’EI, sans précision sur le nombre de victimes ou la kunya [nom de guerre] du djihadiste, reste considérée comme opportuniste, aucun lien n’étant avéré avec le terroriste.
Très investi dans la recherche d’armes
Les autres indices d’une préméditation ressortant aujourd’hui de l’enquête sont relatifs à la recherche d’armes dans laquelle Cherif Chekatt semblait investi de façon très active avant le drame. Des éléments confirmés par un autre proche du djihadiste, Audrey M., qui s’est présenté de lui-même à la police accompagné d’un avocat, quelques heures avant que le terroriste ne soit abattu par des policiers, le 13 décembre, au terme de deux jours de cavale. Agé de 37 ans, Audrey M. a depuis été mis en examen pour « participation à une association de malfaiteurs terroristes criminelle » et « acquisition, détention et cession d’armes de catégorie B ». Il a été placé en détention provisoire.
Tout en niant la moindre responsabilité dans l’attentat, Audrey M. a livré un témoignage déterminant pour l’enquête. Ce rappeur occasionnel au casier judiciaire chargé, père de trois enfants, était un ami de longue date de Cherif Chekatt. Les deux hommes s’étaient rencontrés en prison, en 2012. Le matin de l’attentat, c’est lui que le djihadiste appelle, vers 10 heures, peu de temps après avoir échappé à l’interpellation. Or après avoir tergiversé auprès des enquêteurs, Audrey M. a fini par reconnaître que c’était bien dans l’intention de trouver des armes que son ex-ami l’avait contacté alors qu’il se savait recherché. Le rappeur a expliqué qu’il en utilisait régulièrement – des vraies ou factices – pour ses clips vidéo.
Incité à préciser ses propos, Audrey M. a détaillé que le terroriste l’avait dans un premier temps contacté pour lui rembourser une dette de 200 euros. Et ce, une semaine environ après une violente dispute avec Cherif Chekatt : « Tu seras le prochain sur ma liste, tu vas entendre parler de moi à BFM-TV », l’aurait alors menacé ce dernier. Audrey M. a ensuite reconnu que le terroriste lui avait déjà demandé des armes « en septembre 2018 » pour commettre « des braquages ». Cette demande d’arme se serait renouvelée en « octobre » ou en « novembre », voire « une semaine ou deux » avant l’attentat. Audrey M. aurait alors facilité une rencontre entre Cherif Chekatt et un contact au sein de la communauté des gens du voyage.
Lors de cette rencontre, intervenue fin novembre ou début décembre, Cherif Chekatt n’aurait pas fait affaire avec cette famille de vanniers basée à Sélestat (Bas-Rhin), à trente minutes au sud de Strasbourg. Une famille connue des services de police pour son implication dans le milieu du trafic d’armes. Mais au matin du 11 décembre, Audrey M. a admis avoir une nouvelle fois servi d’intermédiaire avec le patriarche du clan gitan. La rencontre, étayée par des bornages téléphoniques, a eu lieu sur le parking d’un magasin But, au nord de Colmar (Haut-Rhin), avant qu’Audrey M. ne ramène Cherif Chekatt à Strasbourg vers midi et le laisse dans le quartier de Baggersee.
Y a-t-il eu véritablement vente d’arme ce matin-là ? Audrey M. et son intermédiaire avaient-ils conscience des réelles intentions de Cherif Chekatt ? L’enquête doit encore le déterminer. « Tu sais le pote avec lequel tu es venu à Sélestat (…) il a fait le con hier soir (…), le vieux il se chie dessus à mort », s’est ainsi inquiété au téléphone, le 12 décembre, au lendemain de l’attentat, un interlocuteur d’Audrey M. mis sur écoute bien avant qu’il ne se présente au commissariat. De son côté, le rappeur strasbourgeois, de confession catholique, seul mis en examen actuellement, n’était pas connu pour de quelconques affinités avec les thèses djihadistes.
Arme « pourrie »
Mi-décembre, un autre proche de Cherif Chekatt a été interpellé pour son aide présumée au terroriste. Agé de 32 ans, sans emploi, père de cinq enfants, ce délinquant notoire a également été soupçonné d’avoir aidé le djihadiste à acquérir une arme auprès de la communauté des gens du voyage. Notamment une arme « pourrie » qui aurait pu correspondre au vieux revolver Lebel de 1892 retrouvé sur le corps du terroriste. Des soupçons renforcés par le profil de cet intermédiaire : soit celui d’un individu très assidu dans sa pratique de l’islam rigoriste et déjà entendu par les services antiterroristes à la suite du départ d’une de ses femmes et de leur fille en Syrie, en 2014. Après l’attentat, on l’a en outre entendu qualifier de « martyr » Cherif Chekatt. Mais il a été remis en liberté faute de preuves.
Le troisième faisceau d’indices étayant la préméditation de l’attentat est finalement venu de l’entourage familial de Cherif Chekatt. Une fratrie de douze qui n’est pas apparue très surprise du passage à l’acte du jeune homme. Les enquêteurs ont notamment pu écouter des messages audio laissés dans les heures suivant l’attentat, la nuit du 11 au 12 décembre, par un frère du djihadiste, sur le répondeur d’une de ses sœurs. Celui-ci s’y désole d’avoir prévenu sa mère, un mois plus tôt, que Cherif Chekatt n’était « pas apte à avoir une religion » car il était trop manipulable. Il décrit aussi son frère comme « déglingué du cerveau ». « Cela devait arriver un jour », regrette-t-il.
La mère de Cherif Chekatt a de son côté reconnu que son fils lui avait confié « environ cinq mois » avant l’attentat, « son intention de mourir ». Mais elle ne l’avait alors pas pris au sérieux. Aux yeux de cette mère de famille de 64 ans en apparence dépassée, peinant à donner les dates de naissance de tous ses enfants, et divorcée du père de Cherif Chekatt en raison de violences conjugales, la radicalisation de son fils n’était pas une évidence. C’est malgré tout chez cette femme, arrivée en France en 1980 après s’être mariée en Algérie en 1973, que le hasard a voulu que le terroriste dorme la veille des faits, échappant ainsi de peu à son interpellation.
De manière récurrente, les investigations ont mis en relief un certain nombre d’ambiguïtés de la part des proches de Cherif Chekatt vis-à-vis de sa dérive délinquante et de sa radicalisation. C’est son propre père, Ange Chekatt, 71 ans, qui l’a par exemple prévenu qu’il était recherché par les gendarmes, au matin du 11 décembre. « Les chiens » sont venus chez moi, l’alerte-t-il alors par texto tout en précisant qu’il ne l’a pas dénoncé. En garde à vue, le père de famille a par ailleurs qualifié son fils de « bon musulman », car ne saluant par les femmes et n’allant pas en discothèque. L’homme a lui-même refusé d’être auditionné par des enquêtrices féminines.
Propagande de l’EI
Les investigations judiciaires n’ont en revanche par permis, pour l’heure, d’étayer l’éventuelle influence de Sami Chekatt, un frère aîné du djihadiste, très défavorablement connu des services de police pour divers faits de droit commun. Depuis septembre 2018, l’homme de 34 ans, sans emploi, s’était expatrié en Algérie tout en continuant à toucher le RSA et en restant en lien avec son cadet. Or ce trentenaire aux cheveux longs et à la barbe foisonnante est connu de longue date pour sa grande proximité avec la mouvance islamiste radicale. L’exploitation d’un téléphone lui ayant appartenu a par ailleurs mis en exergue des contenus de propagande de l’EI.
Sami Chekatt a bien été interpellé, le 12 décembre, par les autorités algériennes, en même temps qu’Abdou, un autre frère de Cherif Chekatt, dans le pays à ce moment-là. Tous les deux ont été entendus par les services de renseignement algériens dans un cadre administratif. Mais leurs auditions, non judiciaires, n’ont pas été versées au dossier d’instruction et rien ne dit qu’elles pourraient l’être un jour : la coopération judiciaire avec l’Algérie demeure un rapport de force aléatoire. L’enquête pourrait donc rester aveugle sur le rôle des deux frères.
Depuis l’attentat, le suivi de Cherif Chekatt par la DGSI n’a pour sa part pas été remis en cause. Malgré ce que révèle l’enquête aujourd’hui, les éléments manquaient, selon une source proche du dossier interrogée par Le Monde en décembre, pour épingler administrativement le jeune homme – sous la forme d’une assignation à résidence par exemple – ou judiciairement – pour apologie ou « association de malfaiteurs terroriste ». En raison de son profil très difficile à cerner de voyou fanatisé, le groupe d’évaluation départemental de la radicalisation du Bas-Rhin, piloté par le préfet, s’était mis en tête de l’entraver autrement : en l’occurrence par l’interpellation qui a échoué le 11 décembre. https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/01/14/l-attentat-de-strasbourg-etait-premedite_5409040_1653578.html | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: L’attentat de Strasbourg était prémédité selon Le Monde Mar 15 Jan 2019, 05:26 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Le Monde a la réputation d'être un journal sérieux généralement bien informé... Cet article, un peu long mais à lire dans son intégralité, sur l'attentat qui a eu lieu à Strasbourg en décembre pose de nombreuses questions...
La défense des libertés individuelles et la protection de la vie privée sont des valeurs qui me sont chères mais cela ne m'empêche pas de m'interroger sur comment nous protéger de telles situations et de tels agissements ?
https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/01/14/l-attentat-de-strasbourg-etait-premedite_5409040_1653578.html Bonnes questions, vous pourrez toujours les évoquer dans la réponse à la "causerie" à laquelle le freluquet convie les Français. A moins que les réponses à ces situations dramatiques se trouvent précisément dans le traitement des sujets qui ne sont pas évoqués... sont ils "oubliés" ou volontairement occultés. Pas besoin de faire une enquête digne de Maigret pour comprendre que nombre de sujets interdits sont ceux qui inquiètent les Français et impactent le plus durement nos vies. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: L’attentat de Strasbourg était prémédité selon Le Monde Mer 16 Jan 2019, 22:20 | |
| Cahiers de doléances : un homme interrogé par les renseignements Par Auteur valeursactuelles.com / Mercredi 16 janvier 2019 à 11:08 4
Politique. Après avoir rédigé une lettre à l'intention du préfet du Val-d’Oise pour indiquer ses revendications de “gilet jaune”, un retraité a reçu la visite d'agents du service départemental du renseignement territorial.
Si les violences policières n'ont pas fini d'inquiéter les médias, les ONG et les simples citoyens, l'action des renseignements français pourrait, elle aussi, menacer la libre expression des « gilets jaunes ». En témoigne la mésaventure éprouvée par un retraité de Mériel, dans le Val-d'Oise, après avoir adressé une lettre au préfet du département, en décembre.
« Un seul moyen officiel de s’exprimer » « À l’époque la mairie n’avait pas encore mis de cahier à disposition. Je me suis dit qu’il n’y avait qu’un seul moyen officiel de s’exprimer, en transmettant directement à la préfecture », explique Jacques D., qui a donc fait remonter ses « doléances » au travers d'une missive. Membre d'un forum intitulé « les gilets jaunes solidaires du Val-d’Oise », sur les réseaux sociaux, il a donc précisé, au travers de ces quatre pages, ses revendications sur plusieurs thèmes, rapporte Le Parisien, demandant au préfet de « transmettre au Premier ministre ».
Seulement, Jacques a reçu un appel du service départemental du renseignement territorial, la semaine dernière. « Ils m’ont demandé de venir me présenter à leur bureau. Ou alors m’ont dit qu’ils pouvaient venir à mon domicile », détaille-t-il. Et, le vendredi 11 janvier, deux agents lui rendent visite. « Ils m’ont posé beaucoup de questions, mais ne m’ont jamais dit pourquoi », raconte le Valdoisien, qui n'a pourtant jamais manifesté avec les « gilets jaunes ». « Mon groupe de discussion est un mélange de gens raisonnables qui n’ont jamais rien cassé et qui ne vont même pas sur les ronds-points ! », précise-t-il.
« Cela donne à réfléchir sur le fond. » La préfecture, elle, décrit une démarche « normale », et ajoute : « À partir du moment où ce monsieur se présente comme un 'gilet jaune', il est normal qu’on le contacte. Ces doléances émanaient d’un groupe que nous ne connaissions pas du tout, on se pose logiquement des questions. Comme tout mouvement sociétal, il est suivi par les renseignements. Et d’ailleurs il n’y a pas eu de convocation, nous l’avons invité à nous rencontrer. » Le retraité, lui, apparaît désabusé par la réaction des renseignements. « Cela donne à réfléchir sur le fond. ». « Ils disent que le débat est ouvert à tous, mais derrière on est fliqué… », déplore-t-il. Il est néanmoins prêt à participer au grand débat national organisé par l'exécutif. « Mais personne ne m’a invité », souligne-t-il.
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On remarquera que les RG locaux existent...
Que les éléments perturbateurs sont pris en compte... surtout les dangereux retraités
Pour les terroristes... on suit le dossier. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: L’attentat de Strasbourg était prémédité selon Le Monde Sam 02 Mar 2019, 09:13 | |
| Le frère de Cherif Chekatt arrêté après des menaces d’attentat Vendredi 1 mars 2019 à 19:240
Le frère aîné de l’auteur de l’attentat de Strasbourg a publié des messages équivoques sur le réseau social Facebook. À quoi joue Malek Chekatt, 38 ans, grand frère du terroriste Cherif Chekatt, qui a ôté la vie à cinq personnes le 11 décembre dernier à Strasbourg ? Les enquêteurs, qui l’ont interpellé ce vendredi 1er mars à son domicile, ne devraient pas tarder à le savoir. Comme le rapporte franceinfo, l’un des frères de l’auteur de l’attentat survenu dans la capitale alsacienne a été arrêté après avoir posté des messages « alarmants » sur Facebook.
« Ce soir, je fais la une de BFM » L’individu a été appréhendé « près de son domicile proche du centre de Strasbourg peu avant 16 heures » par la police judiciaire, avant d’être placé en garde à vue. Une interpellation provoquée par la publication sur son compte Facebook de messages inquiétants, laissant entendre qu’il compte commettre un attentat, ainsi que d’une photo où cinq armes sont visibles : deux fusils d’assaut, un fusil et deux pistolets ainsi qu’un gilet pare-balles, selon les informations des Dernières Nouvelles d’Alsace. « Bientôt une vie qui s’éteint. J’allumerai une bougie. Préparons un grand festin », peut-on lire dans deux de ses publications. « Tout est prêt, je demande à mes contacts de garder le silence […] Ce soir, je fais la une de BFM à 18h30 précises. Tout est planifié ».
Selon France Bleu Alsace, Malek Chekatt a publié d’autres messages dans la foulée, remettant en question son sérieux quant aux menaces proférées. « Mince on est le premier mars et pas le premier avril », écrit-il. Le parquet de Strasbourg a saisi la police judiciaire pour des « menaces de crimes contre les personnes ». « L’enquête de la PJ devra faire la lumière sur les réelles intentions de l’intéressé qui avait écrit en substance qu’on entendrait parler de lui le soir-même », a fait savoir une source policière citée par Europe 1. Malek Chekatt était entendu par les enquêteurs jusqu’en début de soirée.
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Nous avons tout de même des familles qui devraient intéresser nos service de sécurité...
Mais on a les "gilets jaunes" , le grand débat... et les élections... est ce bien le moment d'aller rétablir la "loi républicaine" dans des zones sensibles ou de non droit et bousculer les potentielles clientèles électorales.
On se rattrapera en donnant des leçons de civisme aux petits vieux mécontents de se faire ponctionner leur retraite.
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| Sujet: Re: L’attentat de Strasbourg était prémédité selon Le Monde | |
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