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Forum d'échanges et de débats concernant les quartiers de Fontenay-sous-Bois (94120), la ville dans son ensemble, son environnement et sa gestion, ou des sujets d'intérêt général. |
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| Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) | |
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Le Plateau
Messages : 361 Date d'inscription : 09/07/2010
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vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Ven 13 Déc 2013, 18:10 | |
| - Loïc a écrit:
- Mais oui, mais oui.
Au lieu de se féliciter de ce réaménagement de la place des Rosettes et des rues alentours par le Conseil général pour une somme conséquente et bien non, la droite nous parle du coût de l'apéro.
Vraiment on a bien à faire à une bande de tristus qui veulent imposer partout l'austérité pourquoi pas en supprimant les apéros et pourquoi pas les inaugurations !
Belle mentalité ! Je vois qu'une fois de plus Loïc se montre méprisant vis à vis de ses adversaires (qu'ils soient de droite ou de gauche) en écrivant " Vraiment on a bien à faire à une bande de tristus " quand est ce que cet élu va arrêter d'insulter les personnes qui s'adressent à lui, ne chercherait-il pas à se faire exclure de ce forum pour ensuite dire que ce forum est partisan. J'encourage l'administrateur de ce forum à faire très attention au manœuvre de bas étage que cet élu s'emploi à faire et j'encourage tous les lecteurs de ce forum de faire abstraction des insultes ou de ses réponses qu'il pourra donner sur ce forum. Cet élu est un manipulateur. | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Ven 13 Déc 2013, 22:28 | |
| Ben oui, vouloir imposer à toute force l'austérité à tous les étages, oui, c'est effectivement vouloir repeindre la ville en gris. Le gris de la "diminution des dépenses publiques", le gris des privatisations, de l'individualisme forcené et des coupes sèches dans le soutien aux associations et dans les services publics. Gris comme les discours de ceux qui nous disent qu'il faut "diminuer les dépenses de fonctionnement" c'est à dire diminuer la masse salariale des agents de la commune qui s'occupent des Fontenaysiens de la crèche au cimetière...
A mon sens c'est bien moins enthousiasmant que la diversité de Fontenay pour tous dont les lignes de force sont la solidarité, la démocratie et l'écologie politique. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Ven 13 Déc 2013, 22:51 | |
| Mais vous semblez oublier, Loic,que vous avez appelé à voter pour le président en place et que vous avez soutenu sa majorité en faisant élire l'EELV Abeille aux législatives. |
| | | jean Pierre
Messages : 224 Date d'inscription : 11/03/2013
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Ven 13 Déc 2013, 23:09 | |
| Pauvre LOÏC toujours aussi menteur et méprisable pas un mot de vrai dans les connerires que vous dite je m’excuse mais je ne connais pas un autre mot Vous ne faites que de la désinformation Avec vous la ville est grise et sale et vous avez fait venir des pavés chinois pour refaire la place des rosettes bravo pour l’écologie Vous faites les yeux doux au délinquants que vous protégé pour vous il seul le clientélisme compte et vous entretenez la misère des gens Pendant ce temps alors que des gens modeste attente un logement social le Maire lui occupe un H L M alors qu’il gagne plus de 10 000 euros par mois bravo la solidarité
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| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 02:06 | |
| - Loïc a écrit:
- Ben oui, vouloir imposer à toute force l'austérité à tous les étages, oui, c'est effectivement vouloir repeindre la ville en gris. Le gris de la "diminution des dépenses publiques", le gris des privatisations, de l'individualisme forcené et des coupes sèches dans le soutien aux associations et dans les services publics. Gris comme les discours de ceux qui nous disent qu'il faut "diminuer les dépenses de fonctionnement" c'est à dire diminuer la masse salariale des agents de la commune qui s'occupent des Fontenaysiens de la crèche au cimetière...
A propos de gris on a déjà un bel exemple avec le site municipal et là on est dans le factuel: https://fontenayplateau.forum-actif.eu/t1446p50-fontenay-a-5#45713 | |
| | | vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 06:51 | |
| - Loïc a écrit:
- Ben oui, vouloir imposer à toute force l'austérité à tous les étages, oui, c'est effectivement vouloir repeindre la ville en gris. Le gris de la "diminution des dépenses publiques", le gris des privatisations, de l'individualisme forcené et des coupes sèches dans le soutien aux associations et dans les services publics. Gris comme les discours de ceux qui nous disent qu'il faut "diminuer les dépenses de fonctionnement" c'est à dire diminuer la masse salariale des agents de la commune qui s'occupent des Fontenaysiens de la crèche au cimetière...
A mon sens c'est bien moins enthousiasmant que la diversité de Fontenay pour tous dont les lignes de force sont la solidarité, la démocratie et l'écologie politique. décidément Loïc continuera à mentir et faire de la désinformation jusqu'au bout, cet élu quitte à passer pour un vulgaire menteur continu malgré tout se que l'on peut lui emmener comme preuve que ce qu'il écrit n'est que pur mensonge et bien lui en bon petit soldat qui obéît à son général Voguet d'écrire tout un tas de mensonge. J'espère que tous les lecteurs de ce forum le jour du vote se rappellerons des propos de ce menteur. | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 07:20 | |
| - Loïc a écrit:
- Ben oui, vouloir imposer à toute force l'austérité à tous les étages, oui, c'est effectivement vouloir repeindre la ville en gris. Le gris de la "diminution des dépenses publiques", le gris des privatisations, de l'individualisme forcené et des coupes sèches dans le soutien aux associations et dans les services publics. Gris comme les discours de ceux qui nous disent qu'il faut "diminuer les dépenses de fonctionnement" c'est à dire diminuer la masse salariale des agents de la commune qui s'occupent des Fontenaysiens de la crèche au cimetière...
A mon sens c'est bien moins enthousiasmant que la diversité de Fontenay pour tous dont les lignes de force sont la solidarité, la démocratie et l'écologie politique. Ne vous arrive-t-il pas de penser que l' on peut diminuer les dépenses en optimisant ces dernières et ce sans réduire la masse salariale? Exemple (au hasard!!!) 3 réfections de l' avenue Charles Garcia en peu de temps ! alors qu' avec un peu de jugeote elle aurait du être faite en 1 seule fois. C' est cela aussi une bonne gouvernance. | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 09:32 | |
| Il n'y a pas eu 3 réfections de l'avenue Charles Garcia en peu de temps mais un phasage des travaux. C'est un peu différent... | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 10:21 | |
| - Loïc a écrit:
- Il n'y a pas eu 3 réfections de l'avenue Charles Garcia en peu de temps mais un phasage des travaux. C'est un peu différent...
Mais oui, jouons sur les mots, c' est bien un phasage lorsqu'on refait 3 fois entièrement la chaussée, vous nous prenez vraiment pour des simplets! Votre idéologie bornée vous brouille la vue, il est temps de prendre de longues vacances. | |
| | | matmut
Messages : 2081 Date d'inscription : 10/07/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 12:12 | |
| jean pierre écrit parlant de Loïc: - Citation :
- Pauvre LOÏC toujours aussi menteur et méprisable pas un mot de vrai dans les connerires que vous dite je m’excuse mais je ne connais pas un autre mot
Vous ne faites que de la désinformation Même à droite il faut savoir maitriser son langage. Il y a surement des synonymes moins grossier pour être utilisé dans un débat. | |
| | | jean Pierre
Messages : 224 Date d'inscription : 11/03/2013
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 13:32 | |
| XXXXXXXXXXXXXXX
Propos inadmissibles.
Attention !
Intervention du modérateur. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 18:09 | |
| - jean Pierre a écrit:
- XXXXXXXXXXXXXXX
Propos inadmissibles.
Attention !
Intervention du modérateur. le modérateur a bien fait de supprimer ces insultes. Ce n'est pas ainsi que la droite battra la gauche. |
| | | vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 18:29 | |
| - Theophraste a écrit:
- jean Pierre a écrit:
- XXXXXXXXXXXXXXX
Propos inadmissibles.
Attention !
Intervention du modérateur. le modérateur a bien fait de supprimer ces insultes. Ce n'est pas ainsi que la droite battra la gauche. Entièrement d'accord avec vous, il ne faut pas tomber dans les travers de certains, cela ne grandit pas le débat et surtout cela ne sert à rien. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 19:29 | |
| revenons à un message précédent - Loïc a écrit:
2) Les dossiers de candidatures pour les logements sociaux sont anonymés et passent depuis 2008 dans une commission, avec des critères objectifs qui donnent des points (nombre d'années d'attente, composition de la famille, nombre de propositions…) dans laquelle siègent à tour de rôle les différents élus de la ville opposition comprise. On ne peut pas faire plus transparent. En fait, j'ai appris que pour un logement social disponible à attribuer, moins d'une dizaine de dossiers sont transmis à cette commission municipale. Sachant qu'il y a officiellement 1800 dossiers, et pas des centaines de type différent de logement, il y a donc forte pré-sélection en amont de la commission. Par qui, comment se fait cette présélection ? Mystère. Une idée, Loïc ?
Dernière édition par salamandre le Sam 14 Déc 2013, 19:37, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Sam 14 Déc 2013, 19:36 | |
| Quand connaîtrons nous les 45 noms de la liste? |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 10:26 | |
| - salamandre a écrit:
- revenons à un message précédent
- Loïc a écrit:
2) Les dossiers de candidatures pour les logements sociaux sont anonymés et passent depuis 2008 dans une commission, avec des critères objectifs qui donnent des points (nombre d'années d'attente, composition de la famille, nombre de propositions…) dans laquelle siègent à tour de rôle les différents élus de la ville opposition comprise. On ne peut pas faire plus transparent. En fait, j'ai appris que pour un logement social disponible à attribuer, moins d'une dizaine de dossiers sont transmis à cette commission municipale. Sachant qu'il y a officiellement 1800 dossiers, et pas des centaines de type différent de logement, il y a donc forte pré-sélection en amont de la commission. Par qui, comment se fait cette présélection ? Mystère. Une idée, Loïc ? Quant un logement est présenté, le choix des dossiers est assez simple. Il se fait en fonction du nombre de points qui découle des critères expliqués plus haut. En fonction de ce classement objectif, les dossiers qui ont le plus de points (les plus anciens en particulier car souvent le nombre d'années d'attente donne beaucoup de points) dont présentés anonymés à la commission. Aucun mystère là dedans. Il est vrai que la mise en place à partir de 2008 de critères chiffrés complètement objectifs et d'une commission de validation ont beaucoup fait pour la transparence. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 13:02 | |
| Je trouve extraordinaire que la page de reinventons Fontenay concentre ses argumentaires à attaquer l'adversaire ...
Tant de violences dans les attaques démontre Si il le fallait qu'à part critiquer jusqu'à en vomir, ses supporteurs n'ont rien à mettre sur la table. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 13:37 | |
| Mais quand on lit le relevé de la fabrique à idées des Ecolos qui prétendent avoir une écharpe d'élus on se demande si ces gens là disposent d'un peu de raison. Vous n'êtes pas crédible du tout M.Libellule. |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 13:48 | |
| | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 13:57 | |
| En même temps leur programme on le connait. Il est porté par Esclattier depuis près de 20 ans au Conseil municipal : privatisation des services publics (pardon ils parlent de "maîtrise de la masse salariale" mais faut savoir décoder), diminution de la proportion de logements publics (ben oui 2/3 de logements privés et 1800 demandeurs dans des situations très délicates ça ne suffit pas !) et autres recettes qui ne mettent pas la solidarité en avant… | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 14:44 | |
| Rassurez vous si Fontenay va mal c'est de la faute de la droite qui n'a pas le pouvoir depuis plus de 40 ans... c'est très fort !
Si la gauche gouverne mal c'est de la faute des gens de droite qui perturbent les conseils... tout de même cette claque réac il faut faire quelque chose pour que ce scandale cesse... | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 15:13 | |
| - Libellule a écrit:
- Je trouve extraordinaire que la page de reinventons Fontenay concentre ses argumentaires à attaquer l'adversaire ...
Tant de violences dans les attaques démontre Si il le fallait qu'à part critiquer jusqu'à en vomir, ses supporteurs n'ont rien à mettre sur la table. ON peut en dire autant de celle de "Fontenay pour tous", si les programmes de chacun ce résume aux invectives de leurs supporters, mieux vaut aller voir chez les gens intelligents dotés de réflexion et les laisser à leur insignifiance. | |
| | | vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 17:03 | |
| @libellule, vous passez votre temps à invectiver les personnes qui ne sont pas d'accord avec vous, vous êtes le Loïc des verts, alors vos jérémiades on en a que faire.
Vous racontez n'importe quoi comme d'habitude quand vous dites " à commenter en terme de propositions venant du groupe réinventons Fontenay. " à l'heure actuelle aucunes listes y compris celle que vous soutenez n'ont dévoilé leur programme.
Mais franchement votre attitude et vos remarques ne vous grandisse pas, vous devenez comme Loïc arrogant et méprisable, tous à mettre dans le même panier. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 18:26 | |
| - Loïc a écrit:
- En même temps leur programme on le connait. Il est porté par Esclattier depuis près de 20 ans au Conseil municipal : privatisation des services publics (pardon ils parlent de "maîtrise de la masse salariale" mais faut savoir décoder), diminution de la proportion de logements publics (ben oui 2/3 de logements privés et 1800 demandeurs dans des situations très délicates ça ne suffit pas !) et autres recettes qui ne mettent pas la solidarité en avant…
Répéter inlassablement ce chiffre de 1800 demandeurs de logement ne veut pas dire grand chose.... Il faudrait contextualiser ce chiffre: - nombre total de logements sociaux à Fontenay - nombre de logements sociaux changeant de locataires chaque année - lieu de résidence précédent des personnes qui se voit attribuer un logement sur Fontenay Si une grande partie des logements qui se libèrent sur Fontenay est attribuée à des personnes venant d'autres communes parce que ces autres communes ne construisent pas leur part de logements sociaux ou si certains logements privés servent de "sas" d'arrivée sur notre commune pour y demander un logement social, le nombre de demandeurs ne risque pas de diminuer... | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 19:23 | |
| @vieux breton. Que nenni. Vous avez mon +1 à cette phrase: Entièrement d'accord avec vous, il ne faut pas tomber dans les travers de certains, cela ne grandit pas le débat et surtout cela ne sert à rien. | |
| | | Admin Admin
Messages : 650 Date d'inscription : 27/05/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Dim 15 Déc 2013, 22:46 | |
| Des messages de querelles personnelles inutiles ont été supprimés Le webmaster | |
| | | mamiea
Messages : 4282 Date d'inscription : 10/06/2010 Age : 77 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 07:39 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Loïc a écrit:
- En même temps leur programme on le connait. Il est porté par Esclattier depuis près de 20 ans au Conseil municipal : privatisation des services publics (pardon ils parlent de "maîtrise de la masse salariale" mais faut savoir décoder), diminution de la proportion de logements publics (ben oui 2/3 de logements privés et 1800 demandeurs dans des situations très délicates ça ne suffit pas !) et autres recettes qui ne mettent pas la solidarité en avant…
Répéter inlassablement ce chiffre de 1800 demandeurs de logement ne veut pas dire grand chose....
... Si que la municipalité n 'a pas été capable de réduire ce nombre, et que l' augmentation du nombre de logements sociaux n 'a pas servi les demandeurs Fontenaysiens et que rien ne permet de dire qu' une nouvelle augmentation changera la donne (comme quoi avec un nombre on peut faire dire ce que l' on veut). | |
| | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 08:15 | |
| Mais ce qui est certain, c'est que les centaines de personnes qui sont relogées chaque année, auraient plus de difficultés à l'être si la droite appliquait son programme de faire diminuer les constructions de logements sociaux. | |
| | | vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 08:19 | |
| - Loïc a écrit:
- Mais ce qui est certain, c'est que les centaines de personnes qui sont relogées chaque année, auraient plus de difficultés à l'être si la droite appliquait son programme de faire diminuer les constructions de logements sociaux.
Mensonge, une fois de plus, mais il est vrai que Loïc n'est plus à un mensonge près. | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 08:23 | |
| Mais alors bientôt on va découvrir que tout le monde est f'accord... Pour reconduire les sortants faute de l'absence de divergences en terme de politique du logement social. | |
| | | vieux-breton
Messages : 3099 Date d'inscription : 07/07/2010 Localisation : Fontenay sous Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 08:24 | |
| - Libellule a écrit:
- Mais alors bientôt on va découvrir que tout le monde est f'accord... Pour reconduire les sortants faute de l'absence de divergences en terme de politique du logement social.
Encore une intervention qui ne veut rien dire, mais bon, on en a l'habitude. | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 08:34 | |
| Si on loge en priorité à Fontenay les gens des autres communes il est à craindre que la question ne soit jamais résolue... au moins pour les fontenaysiens.
Pour ma part lorsque j'étais demandeur on préférait loger des sud américains. Ne soyons pas étonné lorsque l'on agit ainsi avec nous qu'il soit encore nécessaire de construire des logements sociaux.
De plus où habiteraient les nomenklaturistes locaux ? ils seraient obligés comme des Français moyens de se loger au prix fort ou de se serrer la ceinture pendant 20 ans pour devenir des propriétaires nantis... c'est inconcevable ! | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 10:21 | |
| - Loïc a écrit:
- Mais ce qui est certain, c'est que les centaines de personnes qui sont relogées chaque année, auraient plus de difficultés à l'être si la droite appliquait son programme de faire diminuer les constructions de logements sociaux.
Le problème n'est pas Fontenay qui après 50 ans de gestion communiste compte 33, 35 voir 37% de logements sociaux selon les sources... Le problème se sont bien certaines communes de droite qui ne construisent pas leur part de logements sociaux, les effets pervers de la loi DALO, le rôle de certains propriétaires privés qui louent des logements à des familles qui dès leur entrée dans ceux-ci seront "mal logées" et donc demandeuses d'un logement social, ... " Les chiffres sont éloquents : 70000 demandes en attente, 500 dossiers Dalo déposés par mois" - Le Parisien a écrit:
- Le préfet fixe ses priorités
Tout en répondant aux interrogations des élus, le haut fonctionnaire a présenté hier le bilan de l’action de l’État dans le département. Il a aussi fixé les priorités de ses services : emploi, logement et lutte contre la délinquance.
Agnès Vives | Publié le 24.09.2013, 07h00
Il veut faire bouger le département. Le préfet du Val-de-Marne a présenté hier le rapport d’activités des services de l’État dans le département, ou « l’illustration d’une République en action ». Car lui qui est « passé par le privé » l’assure, « je ne serai pas revenu dans l’administration, si ça ne servait à rien ». Bref, Thierry Leleu à travers ce bilan de l’année 2012 a surtout voulu fixer un cap : emploi, logement et sécurité. Tout en répondant aux interrogations des élus. ---/--- Le logement toujours en souffrance. Les chiffres sont éloquents : 70000 demandes en attente, 500 dossiers Dalo déposés par mois. Le hic : en 2012, le nombre de logements agréés a baissé (2823 contre 3636 l’an passé). Pour pallier l’urgence de logement, le dispositif de réquisition de logements appliqué au 94 a permis d’identifier 80 adresses; 17 sites ont été visités et une centaine de biens vacants remis sur le marché. Des fonciers d’État, comme peut-être le triangle de l’Echat, entre Créteil et Maisons-Alfort vont aussi être libérés. La liste devrait être fixée prochainement. Tout comme les quartiers qui bénéficieront d’une enveloppe Anru. ---/--- Le Parisien Source: http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/le-prefet-fixe-ses-priorites-24-09-2013-3163731.php | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| | | | Loïc
Messages : 6318 Date d'inscription : 11/07/2010 Localisation : Fontenay-sous-Bois
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 19:53 | |
| - a.nonymous a écrit:
"Les chiffres sont éloquents : 70000 demandes en attente, 500 dossiers Dalo déposés par mois"
C'est un problème central que j'ai pu toucher du doigt lors de la dernière permanence logement que j'ai assuré le 7 décembre dernier. Sur les familles (fontenaysiennes) que j'ai reçu plusieurs d'entre elles avaient été reconnues DALO prioritaires. Mais cela n'avait rien changé dans les faits de leur situation délicate… La vraie difficulté n'est pas tant qu'il y ait des personnes reconnues prioritaires mais un manque structurel de logements dans de nombreuses villes. Un habitant du quartier du Plateau reconnu DALO me le disait. Il était prêt à aller habiter n'importe où : Fontenay, Vincennes, Le Perreux, Nogent pourvu qu'il sorte du mal logement. Mais dans vu le faible taux de logements sociaux dans les villes voisines dirigées par la droite, il n'espérait pas trop de solutions à court terme de ce côté là. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 20:01 | |
| - Loïc a écrit:
- La vraie difficulté n'est pas tant qu'il y ait des personnes reconnues prioritaires mais un manque structurel de logements dans de nombreuses villes.
On n'est bien d'accord et c'est pour cela qu'il est juste démagogique d'affirmer qu'il faut construire plus de logements sociaux à Fontenay pour satisfaire les demandes fontenaysiennes en attentes... Par le jeu des contingentements, si il le nombre de logements sociaux augmente à Fontenay, ça entrainera de facto l'attribution d'un certain nombre de ceux-ci à des personnes venant de communes qui refusent d'en construire sur leur territoire... | |
| | | tonton christobal
Messages : 19037 Date d'inscription : 06/07/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 20:54 | |
| Peut être que les mal pensants de droite veulent bien recevoir les gens en détresse mais ne veulent pas être submergés par une vague de miséreux artificiels reçus sans contrôle dans notre pays... le tout avec la bénédictions des bien pensants de gauche qui font payer à la communauté leurs divagations politico humanitaires...
On dépense d'autant plus facilement l'argent que ce n'est pas le sien.
Occupons nous de nos nationaux dans le besoin et évitons d'importer la misère du monde chez nous...
En bref : charité bien ordonnée commence par soi-même. | |
| | | Salamandre
Messages : 5019 Date d'inscription : 08/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 21:09 | |
| Il manque des dizaines de milliers de logements (de tout type) en Ile de France. Dans le même temps, des millions de m2 de bureaux restent vides, et il s'en construit toujours plus. Pénurie de logements contre surproduction de bureaux. A sa façon, et à Fontenay, la majorité municipale y participe. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Lun 16 Déc 2013, 21:19 | |
| - salamandre a écrit:
- Il manque des dizaines de milliers de logements en Ile de France. Dans le même temps, des millions de m2 de bureaux restent vides, et il s'en construit toujours plus.
Pénurie de logements contre surproduction de bureaux. A sa façon, et à Fontenay, la majorité municipale y participe. Couplets sur le gentil social (et le vilain privé) ou pas. J'ajouterais qu'au train où vont les délocalisations au travers des réseaux informatiques dans le tertiaire, la surproduction de bureaux risque de durer même si l'économie repart... Quand on sait que les bureaux de seconde main se louent bien moins cher que des bureaux neufs, on peut imaginer que certains immeubles en projet risquent d'avoir du mal à trouver preneur quand ils seront disponibles... Au vu de cette situation, il est regrettable qu'il ne soit pas construire d'avantage de locaux d'activité pouvant accueillir artisans, TPE et PME pourvoyeurs non pas seulement d'emplois tertiaires mais aussi d'emplois manuels... | |
| | | matmut
Messages : 2081 Date d'inscription : 10/07/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mar 17 Déc 2013, 10:06 | |
| Loïc écrit: - Citation :
- Un habitant du quartier du Plateau reconnu DALO me le disait. Il était prêt à aller habiter n'importe où : Fontenay, Vincennes, Le Perreux, Nogent pourvu qu'il sorte du mal logement. Mais dans vu le faible taux de logements sociaux dans les villes voisines dirigées par la droite, il n'espérait pas trop de solutions à court terme de ce côté là.
Dans sa volonté de trouver un logement à Fontenay peut être aurait-il pu songer à adhérer au parti. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mar 17 Déc 2013, 14:51 | |
| - Loïc a écrit:
- La vraie difficulté n'est pas tant qu'il y ait des personnes reconnues prioritaires mais un manque structurel de logements dans de nombreuses villes.
Oui mais les fontenaysiens dont la ville compte 33, 35 ou 37% de logements sociaux sont de plus en plus à refuser toute ghettoïsation et à dire basta ! Entre logements et hôtels sociaux notre ville qui n'a pas vocation à accueillir toute la misère du monde a déjà largement fait sa part... Face à une telle situation, ce que nombre de fontenaysiens souhaiteraient ce n'est pas un maire qui soit toujours à essayer de les convaincre qu'il faut construire encore et toujours plus de logements sociaux... Ce que souhaiteraient nombre de fontenaysiens, c'est un maire qui saurait défendre les intérêts de sa commune et de ses administrés face au gouvernement, au préfet, aux bailleurs sociaux en se battant pour que la ville ne devienne pas un ghetto et conserve sa mixité sociale et culturelle... Un maire pour qui le rééquilibrage entre quartiers ne serait pas seulement la construction de logements sociaux dans certains quartiers mais pourquoi pas aussi en contrepartie la vente en accession sociale de certains logements sociaux dans des quartiers qui comptent plus de 60% de logements sociaux... - AFP a écrit:
- 17/12/2013 à 13:50
Rachida Dati nie vouloir limiter le logement social dans le VIIe à Paris
Rachida Dati s'est défendue mardi de vouloir limiter le logement social dans le VIIe arrondissement de Paris dont elle est maire, alors qu'un voeu soumis aux élus de la capitale sur ce sujet sensible a suscité un début de polémique.
"Notre objectif dans le VIIe est que le logement social soit réalisé dans le respect du patrimoine de l?arrondissement, et de faciliter sa réalisation et son insertion harmonieuse", a écrit l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy dans un communiqué.
Le VIIème où le prix du foncier est supérieur à la moyenne parisienne, compte 1,3% de logements sociaux, le taux plus faible de tous les arrondissements de la capitale. Un millier de familles y sont en attente d'un tel logement, selon une source proche du dossier.
Dans un "voeu" cosigné par Mme Dati et deux autres élus UMP et UDI du VIIe, que l'ex-ministre devrait défendre mercredi en séance au Conseil de Paris, il est question de poser des garde-fous à la réalisation de logements sociaux dans la partie est de l'arrondissement -le quartier des ministères- protégée par un Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du patrimoine depuis 1972.
S'appuyant sur les souhaits exprimés par riverains et associations, lors de la concertation préalable à la révision du PSMV, la maire du VIIe souhaite notamment l'abaissement à 25% (contre 30% souhaités par l'exécutif socialiste de la Ville de Paris) du taux minimal de logements sociaux à réaliser pour toute construction ou réhabilitation d'immeuble, et le doublement, à 1.500 m2, de la surface minimale soumise à une telle obligation.
Le "voeu" n'a aucune chance d'être adopté par le Conseil de Paris. L'exécutif municipal soumettra sa propre délibération sur le sujet.
Mais "si jamais l'UMP et l'UDI votent ça j'espère qu'on va en entendre parler dans les prochains mois car c'est honteux", avait déclaré lundi devant des journalistes le maire PS de Paris Bertrand Delanoë.
Dans son communiqué Rachida Dati se dit "très étonnée de la réaction de Jean-François Legaret", président du groupe UMP au Conseil de Paris, "pourtant signataire" à ce titre du voeu. Ce dernier a assuré au journal Le Parisien qu'il ne siégerait pas au moment de sa présentation.
Sur ce sujet très sensible du logement social, l'ex-garde des Sceaux -candidate en mars à sa réélection dans le VIIe-, soutient les propositions de NKM mais assure également qu'elle veut aller "plus loin, en proposant qu'à l'avenir les citoyens soient dument informés où la Ville de Paris achète des biens immobiliers et à quel prix". Source: http://actu.orange.fr/politique/rachida-dati-nie-vouloir-limiter-le-logement-social-dans-le-viie-a-paris-afp_2728564.html | |
| | | Clarisse
Messages : 285 Date d'inscription : 22/12/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mar 17 Déc 2013, 16:08 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Ce que souhaiteraient nombre de fontenaysiens, c'est un maire qui saurait défendre les intérêts de sa commune et de ses administrés face au gouvernement, au préfet, aux bailleurs sociaux en se battant pour que la ville ne devienne pas un ghetto et conserve sa mixité sociale et culturelle... Un maire pour qui le rééquilibrage entre quartiers ne serait pas seulement la construction de logements sociaux dans certains quartiers mais pourquoi pas aussi en contrepartie la vente en accession sociale de certains logements sociaux dans des quartiers qui comptent plus de 60% de logements sociaux...
C'est en partie le programme de Gildas Lecoq, je dis ça je dis rien | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mar 17 Déc 2013, 17:50 | |
| Ah bon |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 08:21 | |
| - Clarisse a écrit:
- C'est en partie le programme de Gildas Lecoq, je dis ça je dis rien
Excepté "Fontenay pour tous" qui campe sur les positions dogmatiques et démagogiques du PCF qui ont conduit nombre de villes comme Clichy-sous-Bois, Grigny, Sevran, .... dans le mur, je pense que toutes les autres listes sont convaincues que la politique du logement doit être repensée dans notre ville qui doit gérer l'héritage des décisions gouvernementales prises dans les années soixantes... Cela ne signifie pas bien sûr transformer Fontenay en petit Neuilly comme essaie de le faire croire le porte-parole du maire sortant... Il s'agit juste de permettre d'une part aux fontenaysiens ou à leurs enfants qui le souhaitent de se loger sur la ville et d'autre part de conserver voir parfois restituer la mixité sociale et culturelle base fondamentale du vivre ensemble... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 09:23 | |
| - a.nonymous a écrit:
- Cela ne signifie pas bien sûr transformer Fontenay en petit Neuilly comme essaie de le faire croire le porte-parole du maire sortant...
à choisir je préfère Neuilly sur Seine à Sevran. |
| | | Roselavy
Messages : 160 Date d'inscription : 15/07/2010
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 10:58 | |
| - a.nonymous a écrit:
Excepté "Fontenay pour tous" qui campe sur les positions dogmatiques et démagogiques du PCF qui ont conduit nombre de villes comme Clichy-sous-Bois, Grigny, Sevran, ....
Sauf que la situation, d'ailleurs très différentes, des 3 villes que vous citez ne s'explique pas par la politique du PCF: ce serait trop simple. D'autre part, pour Clichy que je connais un peu, les ensembles immobiliers les plus dégradés sont justement des copropriétés, d'anciens logement sociaux vendus à des propriétaires privés. Dire qu'on va résoudre les problèmes en revendant les logements sociaux à des particuliers, c'est du dogmatisme...de droite. | |
| | | a.nonymous
Messages : 14980 Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 11:17 | |
| - roselavy a écrit:
- a.nonymous a écrit:
Excepté "Fontenay pour tous" qui campe sur les positions dogmatiques et démagogiques du PCF qui ont conduit nombre de villes comme Clichy-sous-Bois, Grigny, Sevran, ....
Sauf que la situation, d'ailleurs très différentes, des 3 villes que vous citez ne s'explique pas par la politique du PCF: ce serait trop simple. Voici quelques données factuelles sur les maires de ces villes qui font face à de graves difficultés... Clichy-sous-Bois 2011-2014 Olivier Klein PS 1995-2011 Claude Dilain PS 1993-1995 Gérard Probert UDF 1991-1993 André Déchamps DVG 1990-1990 Christian Chapuis PCF 1965-1990 André Déchamps PCF 1959-1965 Roger Caltot PCF 1955-1959 Georges Corriez PCF 1947-1953 Georges Parouty PCF Sevran 2001-2014 Stéphane Gatignon PCF puis EÉLV 1995-2001 Jacques Oudot RPF 1977-1995 Bernard Vergnaud PCF Grigny 2012-2014 Philippe Rio PCF 1987-2012 Claude Vazquez PCF | |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 14:11 | |
| Là on est en train de vraiment inverser le sujet pour changer le poids des responsabilités de chacun - état, bailleurs privés, municipalité, département (l'ex Seine) ou région (pas encore autonome comme aujourd'hui). Lorsque les grands travaux gauliens ont été lancés il y avait une fameuse ceinture rouge qui a effectivement été fortement sollicitée pour accueillir des grands ensembles et de larges programmes d'HLM; précisément parce que ces communes avaient plus que d'autres un patrimoine au sol disponible (bidonville de Nanterre par exemple). A l'époque remplacer des bidonvilles par des zones d'habitation accessibles au plus grand nombre a fait le bonheur de ceux qui en ont beneficiés.
Bien entendu 40 ans plus tard et la crise aidant la situation de ces parcs s'est précarisée du fait de deux leviers essentielles, la part grandissante des impayés des locataires en place, et la baisse concomittente des moyens affectés à la rénovation des locaux par les bailleurs. Les sociétés de défaisance se multipliant pour lisser "les dettes" par transfert partiel des dettes du privé vers le publis ou l'inverse selon les critères d'origien de gestion (parc public , parc privé, parc mixte). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 14:17 | |
| - roselavy a écrit:
- D'autre part, pour Clichy que je connais un peu, les ensembles immobiliers les plus dégradés sont justement des copropriétés, d'anciens logement sociaux vendus à des propriétaires privés.
Dire qu'on va résoudre les problèmes en revendant les logements sociaux à des particuliers, c'est du dogmatisme...de droite. ce que vous ne dites pas c'est que ces propriétaires "privés" sont des chefs de clans, des négriers, qui surlouent des appartements à parfois 12 ou 18 personnes. Ce sont des gens ni de droite ni de gauche mais des crapules. La tuberculose commence à bien s'installer dans ces communes. Mais les maires en question ne font que se plaindre. Les préfectures sont complices. C'est ça la gauche. On a des principes, des idées, on brasse du vent. |
| | | Libellule
Messages : 15053 Date d'inscription : 23/01/2012
| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 14:23 | |
| Ouh là, on veut absolument oublier les données historiques à ce que je vois alors un peu de lecteurs que je mets in extenso au lieu d'en avoir fait un gentil résumé :
Une histoire d’urbanisation et d’industrie. Une culture entre enracinement et ébranlement.
Les banlieues populaires apparaissent dans les médias à travers le prisme de la délinquance et des émeutes. Pourtant, leur histoire doit s’analyser dans la moyenne durée des deux siècles d’urbanisation et d’industrialisation, puis de disparition de la société industrielle. Les banlieues françaises, à la différence des suburbs anglo-saxonnes qui logent les classes moyennes blanches, ont été créées dès la fin du XIX e siècle pour loger les classes populaires. Les besoins de logement expliquent les strates des paysages urbains : petits immeubles de rapport de la Belle Époque, pavillons des lotissements défectueux de l’entre-deux-guerres, barres et tours de logement social et villes nouvelles des Trente Glorieuses. Trois moments de la constitution des banlieues populaires se superposent, encore visibles dans les paysages-palimpsestes : l’âge des faubourgs industriels, devenus peu à peu friches avec la désindustrialisation qui débute dans les années 50 ; le temps des banlieues rouges et du socialisme municipal ; la construction des grands ensembles et l’entrée en crise du modèle à partir de 1970.
Des faubourgs industriels à la désindustrialisation
La banlieue contemporaine naît de l’entreprise de modernisation de la capitale et des grandes métropoles sous le Second Empire. Le modèle haussmannien, bien connu, régularise la ville ancienne par l’imposition de percées dans le tissu urbain existant, l’équipement en réseaux divers, la construction d’immeubles neufs le long des nouvelles percées et l’exode partiel des anciens habitants du centre vers les arrondissements annexés ou vers les faubourgs. L’agrandissement de Paris complète les ambitions d’Haussmann et de Napoléon III : au premier janvier 1860, en application de la loi du 3 novembre 1859, 5100 hectares sont ajoutés aux 3402 hectares de la capitale, qui trouve ainsi sa taille définitive et passe de 12 à 20 arrondissements. L’annexion des communes suburbaines s’accompagne d’une vision, en creux, de la nouvelle banlieue au-delà des murailles. Le projet est d’homogénéiser la nouvelle ville-capitale en généralisant les équipements urbains, notamment le métro à partir de 1900, de desserrer la pression démographique du centre vers l’extérieur, de transférer l’industrie au-delà des Fortifications.
La banlieue est livrée à elle-même, ignorée par la puissance publique. Ses espaces libres accueillent les entrepôts, la grande industrie et les fonctions que la ville transformée rejette : cimetières, hôpitaux, champs d’épandage, logements sociaux [1]. Les décrets sur les établissements classés, datant du Premier Empire et repris sous la Restauration, sont à l’origine des zones d’industries polluantes en proche banlieue, notamment autour de la chimie organique. Aubervilliers est célèbre par la concentration d’industries chimiques (Saint-Gobain…). Les derniers de ces établissements classés ont cessé leur activité il y a peu de temps, sous l’impact des revendications des associations écologistes : à Saint-Denis, la Saria, entreprise d’incinération de carcasses animales, a dû fermer. L’industrialisation, comme l’avait envisagé Haussmann, se fait par le transfert des grandes usines de la capitale vers la périphérie. Après la crise économique de la fin du XIXe siècle, l’implantation de nouvelles technologies – automobile, aviation, constructions électriques – transforme des communes (Boulogne-Billancourt, Puteaux, Suresnes, Vénissieux) en technopoles de pointe. Dans ces « cayennes », les salaires sont plus bas qu’à Paris, la discipline plus rude, la taylorisation plus précoce que dans les ateliers parisiens ou lyonnais. Sans unité administrative, la banlieue constitue un domaine fragmenté en espaces socialement très différenciés : villégiature et résidence bourgeoise souvent à l’Ouest, banlieue « noire », celle des faubourgs industriels limitrophes, friches dues à la déprise agricole et maraîchère, que lotissent de petits spéculateurs. La Première Guerre mondiale renforce l’industrialisation des métropoles situées loin du front, Paris, Lyon ou Toulouse. Puis une volonté de décentralisation transfère les usines en grande banlieue : Simca glisse de Nanterre à Poissy au milieu des années 50 ; une usine Citroën de 6500 salariés, dont 4300 OS, s’ouvre à Aulnay-sous-bois en 1973.
Cependant, en région parisienne, cette politique précoce et continue de désindustrialisation conduit à une diminution des emplois industriels dès les années 60, avec la politique de délocalisation menée à partir de 1955, amplifiée par la Datar. En Plaine Saint-Denis, en 1960, le secteur industriel représente 46 % des emplois contre 44 % au tertiaire ; en 1990, le secteur industriel représente 21 % des emplois et le tertiaire 72 %. Des secteurs entiers disparaissent – métallurgie, machine-outil, chimie – dont la présence structurait les sociétés ouvrières. La crise économique qui commence à partir de 1973, la division planétaire du travail et un demi-siècle de volonté décentralisatrice entraînent la disparition des banlieues industrielles, malgré des combats défensifs : l’usine Chaix de Saint-Ouen ferme après cinq ans d’occupation et de luttes à contre-courant.
L’invention politique socialisme municipal et banlieue rouge
Dans l’entre-deux-guerres, les banlieues populaires se couvrent d’une marée pavillonnaire de lotissements médiocres [2]. La crise du logement en région parisienne conduit 450 000 nouveaux banlieusards, Parisiens et provinciaux, à s’installer dans 16 000 hectares de nouveaux quartiers pavillonnaires. Ces petits accédants à la propriété – les « mal-lotis » des années 20 – payent à crédit leur parcelle et s’installent sur des terrains dépourvus de tout équipement. Le scandale de ces petits propriétaires méritants qui campent dans la boue des banlieues, sans routes ni lumière, devient public au milieu des années 20.
La loi Sarraut votée en 1928 met l’État à contribution avec les intéressés, ce qui permet de financer les aménagements indispensables, en premier lieu le réseau de voirie. Les lotissements, ces quartiers de pavillons, improvisés à partir des années 20 sur des terrains bon marché découpés au hasard de la spéculation et des opportunités foncières, incarnent le rêve populaire d’accès à la propriété Le mal-loti devient la figure emblématique de l’exclusion banlieusarde : trompé par les lotisseurs, il se retrouve privé des éléments élémentaires de l’urbanité, aux portes de la capitale illuminée où « les rupins font la noce ».
Le jeune PC (Section française de l’Internationale communiste) prend en charge les revendications de ces parias, fournit une analyse de leurs difficultés en termes de classe et s’implante dans les communes ainsi bouleversées à partir des élections municipales de 1925. Il s’appuie aussi sur le nouveau prolétariat des grandes usines. Dans le contexte du Front populaire, 1935 marque un tournant dans l’histoire de la banlieue parisienne. Les 5 et 12 mai, les Français sont appelés à élire leurs conseillers municipaux et cantonaux.
Dans les 80 communes suburbaines du département de la Seine, au lendemain du second tour, 26 municipalités sont dirigées par un maire communiste. Elles n’étaient que onze au sortir du scrutin municipal de 1929. Sept autres municipalités comptent aussi en leur sein une minorité communiste. Aux législatives du printemps 1936, l’essai se confirme lors de l’élection de 27 députés communistes en banlieue parisienne sur les 72 que compte le groupe parlementaire. Le pacte germano-soviétique, la guerre, la guerre froide puis le gaullisme n’affaiblissent que temporairement la ceinture rouge, construction socio-politique qui perdure jusqu’aux années 80.
La densité d’un réseau d’organisations militantes, la fréquence des fêtes locales, la politisation de l’espace quotidien grâce à la toponymie, ont créé, autour des maires, un patriotisme local à base de classe, culture du pauvre capable de retourner la stigmatisation attachée aux banlieues ouvrières. Modèle d’encadrement plus paternaliste, le socialisme municipal construit des cités-jardins, dont Suresnes, Châtenay-Malabry et Villeurbanne sont les fleurons ; elles sont pensées par des maires visionnaires, Henri Sellier ou André Morizet, comme des prototypes permettant, si elles étaient généralisées, de résoudre la question du logement populaire et en même temps la question sociale. Bastions rouges et cités socialistes offrent un cadre durable à l’expression des cultures populaires urbaines.
Les grands ensembles de l’Abbé Pierre à la circulaire Guichard
Dans le contexte du baby-boom, du début de la croissance économique et de la reprise de l’immigration provinciale et étrangère, la population urbaine augmente. Cet afflux aggrave le déficit séculaire de logements populaires et la fin de la Reconstruction n’y met pas fin. La crise du logement devient intolérable. Rares, surpeuplés, les logements anciens sont sous-équipés, comme le montre le recensement de 1954 : ni sanitaires, ni w-c intérieurs dans la plupart des cas, et l’eau courante dans à peine la moitié des logements. La crise du logement devient une affaire d’État. Sa médiatisation par l’Abbé Pierre aidant, l’idée du droit à un logement décent pour tous émerge de la misère urbaine des années 50.
Avec la construction des grands ensembles, les anciens objectifs des réformateurs sociaux deviennent une politique publique nationale : sortir les classes populaires des taudis, faire bénéficier l’ensemble des salariés des bienfaits de l’hygiène et de la modernité, contrôler l’usage prévisionnel du sol urbain, donner à tous les enfants air, lumière et soleil. Après les tâtonnements du Plan Courant (1953), la maîtrise technique et financière de la production de masse est acquise au début de la Cinquième République (décret du 31 décembre 1958 sur les Zup). De 1946 à 1975, le parc immobilier français passe de 12,7 millions de logements à 21 millions. Pour ces 8,3 millions de logements neufs – dont 8 millions entre 1953 et 1975 –, l’engagement de l’État a été important puisque près de 80 % des logements construits durant cette période le sont grâce à une aide publique.
Le nombre de logements sociaux passe de moins de 500000 à près de 3 millions, dont un tiers sous forme de grands ensembles : environ 350 sur l’ensemble du territoire, dont 43 % en région parisienne, où la demande est la plus forte.
Sans débat public sur la forme urbaine, le consensus pour une production massive de logements s’établit autour de quelques représentations partagées : la ville ancienne et dense n’est plus réformable – les îlots insalubres, délimités à la fin du XIXe siècle ne sont toujours pas éradiqués ; l’hygiénisme exige de séparer l’habitat des usines ; la hantise du taudis fait accepter l’édification de logements seuls, sans équipements, où les classes populaires accèdent pour la première fois à du neuf.
Les banlieues françaises se couvrent de cités nouvelles, édifiées rapidement, d’au moins 1000 logements, voire de plus de 10000 aux Minguettes (Vénissieux) ou à Sarcelles. L’industrialisation du bâtiment, l’avance de l’industrie française du béton armé, l’imposition de normes et de plans types pour les appartements conduisent à privilégier des formes simples, des barres et des tours sur des grandes parcelles de terrain. Cités dortoirs, elles sont en général construites sur des terrains agricoles ou maraîchers, en périphérie, faute de réserves foncières ; la rapidité de leur édification et la complexité des modes de financement expliquent l’absence d’équipements collectifs, à l’exception des écoles primaires ; ceux-ci suivent tardivement, ainsi que les moyens de transports en commun, ce dont se plaignent les banlieusards.
Les populations logées varient évidemment suivant les cités : ce sont des familles françaises chargées d’enfants du baby-boom, souvent migrants provinciaux ; les populations de rapatriés de la décolonisation de l’Empire français les rejoignent ; pas de personnes âgées, ni d’adolescents au début du peuplement. Ces familles de salariés sont sélectionnées par les gestionnaires des cités de logement social, et non par le libre jeu du marché immobilier : autour d’une majorité d’employés et d’ouvriers, on trouve des cadres moyens et supérieurs en nombre variable suivant la politique du gestionnaire.
Mais les plus pauvres, les familles très nombreuses, les populations étrangères et immigrées sont logés ailleurs : taudis des villes anciennes, bidonvilles, foyers pour célibataires immigrés, hôtels meublés, cités de transit ou d’urgence. Ces logements spécifiques, avec parfois un fort encadrement de travailleuses sociales, sont explicitement destinés aux « inadaptés sociaux », qu’il faut éduquer avant de les loger dans les cités nouvelles construites pour les salariés français, suivant des méthodes expérimentées dans l’entre-deux-guerres dans les cités-jardins. Le logement des étrangers est conçu alors sur le mode de la différenciation : soit ils se logent par eux-mêmes dans le parc ancien, soit la puissance publique contribue à leur fournir des logements à part, aux normes de confort inférieures.
Mutations et crises, de Giscard à Mitterrand
Dans la décennie 1970-1980, une série de décisions conjoncturelles et sectorielles ouvre, à terme, une ère de crise pour les banlieues populaires. La critique des grands ensembles, chronique depuis les années 60 avec l’émergence du thème de la « sarcellite » ou maladie des grands ensembles, qui générerait ennui, suicide, délinquance et toucherait en particulier les femmes et les jeunes, s’amplifie après mai 1968. Les responsables politiques s’interrogent sur le type de société urbaine qui s’édifie dans les périphéries : comment donner une âme à ces nouveaux ensembles et recréer une communauté entre des habitants venus de partout ? La dégradation de bâtiments conçus comme provisoires s’ajoute aux critiques.
Olivier Guichard, ministre de l’Équipement, arrête la construction des grands ensembles par la circulaire du 21 mars 1973, qui interdit les opérations les plus massives et tente de mieux insérer les nouvelles constructions dans les villes existantes. À partir de 1965-1970, les investissements publics privilégiaient d’ailleurs les villes nouvelles, imaginées par Paul Delouvrier comme l’antithèse des grands ensembles.
L’État réoriente sa politique et ses crédits vers l’aide aux ménages qui veulent accéder à la propriété individuelle de leur pavillon : les banques rentrent sur le marché immobilier et la promotion publique s’effondre à partir de 1976. la loi Barre (1977) privilégie l’aide sélective aux ménages au détriment de l’aide à la pierre, afin de rendre le marché plus fluide et de résoudre la crise naissante des grands ensembles, dont témoigne l’invention des procédures Habitat et Vie Sociale (1973-1977) qui financent les premières réhabilitations. La conséquence est que les classes moyennes quittent les logements sociaux pour les pavillons en accession à la propriété des communes alentour, comme les Minguettes à Vénissieux, abandonnées pour les pavillons de Corbas, Solaize ou Saint-Laurent-de-Mure.
Sous l’effet des chocs pétroliers et de l’entrée dans la crise économique, le gouvernement met en œuvre une nouvelle politique d’immigration : fermeture des frontières, aide au retour pour les étrangers jugés responsables de la crise, maintien en l’état du nombre d’étrangers et autorisation du regroupement familial. Cette politique, lancée par Lionel Stoleru, aboutit au décret du 29 avril 1976 relatif aux conditions d’entrée et de séjour des membres des familles des étrangers autorisés à résider en France.
L’intégration des familles passe par des conditions de logement semblables à celles des travailleurs français. Les mouvements de mobilité résidentielle, comme les règles d’attribution des logements Hlm, qui jusqu’alors ignoraient les travailleurs étrangers, allaient faciliter leur installation [3]. Il en résulte d’importantes modifications du paysage des banlieues populaires : les 255 bidonvilles de métropole, dont 120 en région parisienne, qui logeaient 50000 immigrés, sont résorbés et leur population relogée dans des grands ensembles sociaux ; le logement social s’ouvre de façon très volontariste aux familles étrangères, qu’on espère ainsi conduire aux normes de vie urbaine de la société française. Les employeurs payent, à partir de 1975, une taxe sur les salaires de leurs travailleurs étrangers pour construire de nouveaux logements, mais les fonds seront surtout utilisés pour rentabiliser ou construire de nouveaux foyers et très peu pour accroître l’offre locative sociale.
C’est par le jeu des départs que se fera l’entrée des familles d’ouvriers issues de l’immigration dans le parc social. Les organismes qui gèrent les cités d’habitat social accueillent ces nouveaux locataires, d’autant que la loi Barre rend solvables les familles les plus modestes. L’idée est de répartir les familles immigrées au milieu des ménages français, suivant des quotas d’environ 15 %. Mais le souci d’intégrer les immigrés dans le logement social conduit à des logiques territoriales de regroupement communautaire qui n’ont été ni pensées, ni anticipées : les familles maghrébines deviennent majoritaires aux Minguettes au cours des années 1970. En Seine-Saint-Denis, la population scolaire étrangère passe de 17 % à 30 % entre 1975 et 1983. En 1992, 74 % des ménages maghrébins sont locataires d’une Hlm.
Après les élections municipales de 1977, le communisme municipal se délite et la banlieue rouge disparaît, sur fond de crise généralisée des encadrements partisans. En Seine-Saint-Denis en 2001, on compte encore quinze municipalités rouges sur quarante, dont douze ont un maire communiste depuis 1945 [4]. Le déclin du magistère communiste s’explique certes par l’effondrement du bloc socialiste, mais aussi par l’incompréhension des phénomènes qui s’accélèrent à partir des années de crise.
Les municipalités ouvrières refusent la désindustrialisation et la mixité sociale, évitent de construire de l’accession à la propriété et s’opposent aux premières procédures de la politique de la ville. Ces conceptions strictement défensives, fondées sur une vision des territoires communaux comme bastions, n’évoluent qu’à partir des années 90. Les premières violences imputables aux jeunes sont minimisées et incomprises.
À La Courneuve, en 1971, un jeune est tué au café Le Nerval ; dans la même cité, en juillet 1983, un enfant algérien de dix ans est tué d’un coup de fusil par un habitant, et le quartier s’embrase ; en banlieue lyonnaise, premiers incidents en 1971, à Vaulx-en-Velin, dans une cité construite pour accueillir des harkis ; 1975, premières mises à sac de locaux scolaires ; en 1978, premiers « rodéos », généralisés aux Minguettes en 1981, où la presse nationale rend compte du phénomène pour la première fois, avec des reportages télévisés qui montrent les voitures qui brûlent au pied des tours, laissant « hébétés » habitants et élus [5].
La gauche, arrivée au pouvoir en 1981, institutionnalise la politique de la ville, en gestation dans la décennie précédente. Décentralisation, interministérialité, zonage des quartiers en difficulté sont les principes, alors nouveaux, de cette politique, que l’alternance maintient. En 2000, en Seine-Saint-Denis, 24 communes sont classées en politique de la ville dans le cadre du contrat de Plan État région.
En 1996-1997, l’Union européenne choisit Aulnay-sous-Bois et Clichy-sous-Bois comme éligibles aux fonds structurels européens. Dans les quartiers, les professionnels de la politique de la ville remplacent les militants politiques, et l’État décentralisé se substitue à l’encadrement partisan ; en Seine-Saint-Denis, les effectifs des services de l’État restent stables, passant de 45000 en 1982 à 44836 en 1999.
Ainsi, replacée en moyenne durée, la crise des banlieues populaires s’explique par la désindustrialisation et la disparition des sociétés ouvrières à base partisane – ce qui ne signifie pas que les ouvriers aient disparu des banlieues –, la mutation non maîtrisée des fonctions du logement social et la crise du communisme municipal, sur fond de chômage structurel. L’amnésie qui affecte cette histoire récente, comme les décisions de politiques publiques prises alors, ne peut qu’ajouter au déficit de sens et favoriser les analyses incomplètes.
Annie Fourcaut
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1 / . On trouvera les documents essentiels dans : Annie Fourcaut, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau (éd.) Paris/banlieues, conflits et solidarités, Créaphis, 2007. 2 / . Annie Fourcaut, La banlieue en morceaux, la crise des lotissements défectueux en France dans l’entre-deux-guerres, Créaphis, 2000 3 / . Catherine Grémion, « Mixité sociale et habitat des familles immigrées. Perspective historique », French Politics, Culture and Society, vol 22, n°3, automne 2004 4 / . Emmanuel Bellanger, Naissance d’un département et d’une préfecture dans le 9-3, La Documentation française, 2005. 5 / . André Gérin, Les ghettos de la République, Les Quatre chemins, 2006.
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| Sujet: Re: Groupe Réinventons Fontenay (Opposition) Mer 18 Déc 2013, 15:12 | |
| L'ex maire de Clichy Claude Dilain est venu lui même expliquer ces graves problèmes à Fontenay |
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